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L'histoire du Heavy Metal.

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1L'histoire du Heavy Metal. Empty ADNANE "heavy-métal" Mar 13 Avr - 10:16

adnane



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2L'histoire du Heavy Metal. Empty L'histoire du Heavy Metal. Lun 12 Avr - 10:51

Toni

Toni

Le terme « heavy metal »

L'origine du terme heavy metal employé en musique est incertaine. Cette expression, utilisée depuis des siècles dans les secteurs de la chimie et de la métallurgie, est répertoriée sous cette acception dans le dictionnaire Oxford English Dictionary. L'une des premières utilisations du terme dans la culture populaire underground revient à l'écrivain américain William S. Burroughs qui, dans son roman The Soft Machine (1961, La Machine molle en français), évoque un personnage du nom de « Uranian Willy, the Heavy Metal Kid ». Dans son roman suivant, Nova Express, publié en 1964, il développe ce thème plus avant encore en faisant de l'expression heavy metal une métaphore des drogues psycho-actives. Ce terme peut aussi signifier « artillerie lourde ».

Le premier emploi du terme heavy metal dans une chanson enregistrée remonte à 1968, dans la phrase « heavy metal thunder » qui figure dans le morceau Born to Be Wild de Steppenwolf. D'après l'ouvrage The History of Heavy Metal, le terme fut emprunté au « hippiespeak » (« jargon des hippies »), heavy (« lourd ») se rapportant à toute chose capable de générer une humeur intense et metal qualifiant cette humeur potentiellement aiguisée, ou lourde, comme le métal. Le mot heavy (dans son acception signifiant « sérieux » ou « profond » en argot américain) était entré quelque temps auparavant dans le jargon de la contre-culture, notamment celui de la Beat generation, et on trouvait déjà couramment des références à la heavy music, cette expression désignant une musique aux variations plus lentes et plus amplifiées que celles de la musique populaire standard de l'époque. À titre d'illustration, on peut citer le groupe Iron Butterfly, qui fit ses débuts à San Diego en 1966, son nom évocateur (littéralement, « papillon de fer ») étant expliqué sur la pochette de l'un de ses albums : « Iron symbolisait quelque chose de lourd dans le son et Butterfly représentait la lumière, attachante et versatile... un objet librement utilisable par l'imagination. » Qui plus est, le premier album de ce groupe, sorti en 1968, s'intitulait Heavy. Enfin, le fait que le nom même de Led Zeppelin, en partie inspiré par Keith Moon qui avait déclaré que le groupe allait « tomber comme un ballon de plomb », ait incorporé dans sa sonorité l'appellation d'un métal lourd (heavy metal) — le plomb, « lead » en anglais, prononcé led — pourrait avoir scellé le début de la consécration de cette expression.

Autre hypothèse : à la fin des années 1960, Birmingham, qui était encore un haut lieu de l'industrie en Angleterre (de la métallurgie, en particulier), voyait graviter dans ses environs de nombreux groupes de rock, comme The Move ou Black Sabbath, et certains suggèrent que le terme heavy metal pourrait avoir un lien avec les activités de ce pôle industriel britannique. Ainsi, la biographie de The Move indique que le son du groupe est attribuable à son recours aux riffs de guitare « lourds » (heavy en anglais) qui étaient alors populaires dans les « metal Midlands » (partie centrale de l'Angleterre, englobant la ville de Birmingham).

Sandy Pearlman, le producteur, manager et auteur des chansons des débuts du groupe Blue Öyster Cult, soutient qu'il a été, dans les années 1970, le tout premier à employer le terme heavy metal dans le contexte de la musique rock. Et il est vrai qu'il fut à cette époque l'un des pionniers de la critique de rock, en sa qualité de collaborateur du magazine américain Crawdaddy!, où il publia en 1971 une critique de l'album The Notorious Byrd Brothers des Byrds dans laquelle il fit usage de l'expression heavy metal pour qualifier l'un des morceaux présents sur le disque, Artificial Energy. Autre relation entre Sandy Pearlman et le sens premier de l'expression de sonnom évocateur (littéralement, « papillon de fer ») étant expliqué sur la pochette de l'un de ses albums : « Iron symbolisait quelque chose de lourd dans le son et Butterfly représentait la lumière, attachante et versatile... un objet librement utilisable par l'imagination. » Qui plus est, le premier album de ce groupe, sorti en 1968, s'intitulait Heavy. Enfin, le fait que le nom même de Led Zeppelin, en partie inspiré par Keith Moon quieavy metal : sa conception, dans le cadre de l'élaboration de l'imagerie propre au groupe, d'un symbole inspiré du symbole alchimique du plomb, l'un des métaux les plus lourds. Instinctivement, il mit ensuite ce terme en avant pour décrire le style de la musique de Blue Öyster Cult.

Une hypothèse tardive, mais disputée, concernant l'origine du genre fut avancée par « Chas » Chandler, manager de The Jimi Hendrix Experience en 1969, dans un entretien qu'il accorda en 1995 à l'émission Rock and Roll d'une chaîne américaine du réseau PBS. Selon lui, « le terme "heavy metal" est apparu dans un article du New York Times relatant une performance de Jimi Hendrix ». Il rapporta en outre que l'auteur de l'article écrivait qu'écouter The Jimi Hendrix Experience, c'était « ... comme écouter du métal lourd (heavy metal) qui tombe du ciel. » La source précise de cette affirmation n'a toutefois pas été retrouvée et son authenticité est donc mise en doute.

Il semble que le premier usage bien documenté du terme heavy metal pour décrire précisément un style de musique soit apparu dans le numéro de mai 1971 du magazine américain Creem, dans une critique de l'album Kingdom Come de Sir Lord Baltimore. Dans cette critique, l'auteur, en:Mike Saunders, déclare que « Sir Lord Baltimore semble maîtriser à la perfection la plupart des ficelles du heavy metal ». Par la suite, c'est au critique Lester Bangs, grande figure de la critique rock et notamment du mensuel Creem, que l'on attribua la popularisation du terme heavy metal, au début des années 1970, pour qualifier le style de groupes comme Led Zeppelin et Black Sabbath.

Si, à l'origine, le terme heavy metal a parfois revêtu une connotation péjorative sous la plume de certains critiques, les fans du genre se le sont toutefois rapidement approprié. De la même manière, des groupes déjà bien établis, comme Deep Purple, qui venaient de la pop ou du rock progressif, se sont immédiatement réclamés du heavy metal, saisissant l'occasion pour épouser une approche plus agressive de leur musique, en décuplant les effets de distorsion et d'amplification.


Années 1960 et début des années 1970

Le blues et la musique noire américaine furent des sources d'influence majeures pour les tout premiers artistes de rock 'n' roll, par exemple Elvis Presley ou encore les rockeurs anglais. Des groupes comme les Rolling Stones et les Yardbirds ont enregistré de nombreuses reprises de chansons de blues classiques, parfois en accélérant le tempo et en utilisant la guitare électrique au lieu de la guitare acoustique.

Ces pratiques d'amplification de la musique blues traditionnelle furent évidemment stimulées par les nouveaux champs d'expérimentation intellectuels et artistiques qui s'offrirent aux musiciens quand ils se mirent à exploiter les multiples possibilités de la guitare électriquement amplifiée en termes de puissance sonore et de dissonance. Côté percussions, alors que les styles rythmiques du blues-rock consistaient en de simples rythmes en shuffle sur des petites batteries, les batteurs commencèrent à adopter un jeu plus musclé, plus complexe et plus amplifié, de manière à se mettre au diapason des sons de guitares de plus en plus forts. De la même manière, pour s'adapter à l'amplification, les chanteurs ont modifié leurs techniques vocales, gagnant généralement au passage en emphase et en théâtralité. Dans le même temps, les avancées technologiques réalisées dans le domaine de l'enregistrement sonore ont permis la capture et la retranscription sur différents supports (bandes magnétiques, vinyles) de la puissance de cette nouvelle approche de la musique, à la fois plus lourde et plus technique.

Les exemples les plus anciens de musique généralement identifiée comme porteuse des codes du heavy metal viennent du Royaume-Uniù, dès la fin des années 1960, des groupes comme Led Zeppelin et Black Sabbath se sont mis à appliquer aux gammes et aux arrangements traditionnels du blues cette démarche alors avant-gardiste, qui donnait naissance à une musique nouvelle. Ces groupes étaient en outre très influencés par les musiciens de rock psychédélique américains comme Jefferson Airplane et Jimi Hendrix, qui furent les premiers à amplifier et à modifier les guitares du blues-rock et qui ont ainsi servi de pont entre la musique afro-américaine et les rockeurs européens.

Parmi les autres influences souvent citées, on trouve Vanilla Fudge, qui a ralenti et « psychédélisé » les mélodies populaires, et des rockeurs anglais comme The Who et The Kinks, qui ont posé les bases du style heavy metal en introduisant les power chords et des percussions plus agressives.

Nombreux sont les artistes et les morceaux dont il a été dit qu'ils étaient les précurseurs du genre. Ainsi, pour certains, le titre You Really Got Me des Kinks (1964) constitue l'une des toutes premières chansons de heavy metal. De fait, elle fut peut-être la première à utiliser comme base un riff de power-chords répétitifs et distordus.

Le groupe Cream, avec sa formule alors novatrice de power trio, actif de 1966 à 1968, eut lui aussi une influence considérable, découlant de la puissance sonore engendrée par le jeu complice très amplifié du guitariste Eric Clapton et du bassiste Jack Bruce, adossé au jeu de percussion musclé du batteur Ginger Baker. Dans le sillage de ces pionniers, en 1968, les sons de heavy blues étaient devenus monnaie courante dans la musique populaire. Cette année-là, la reprise par Blue Cheer du hit Summertime Blues d'Eddie Cochran, parue en janvier, est considérée par certains comme la première vraie chanson de heavy metal. Au même moment, Steppenwolf sort son titre Born to Be Wild tandis que les Yardbirds, qui comptent alors en leur sein le guitariste Jimmy Page (futur Led Zeppelin), enregistrent le single Think About It qui, propulsé sur les ondes deux mois plus tard, révèlera un son similaire à celui qui deviendra plus tard caractéristique de Led Zeppelin. Autre sortie notable de l'année 1968, dans la même veine annonciatrice du heavy metal : le titre In-A-Gadda-Da-Vida d'Iron Butterfly, paru en juillet.

Les spécialistes des Beatles, pour leur part, mettent en avant la chanson Helter Skelter de l'album The Beatles (plus connu en tant que White Album ou Album blanc) et la version single du titre Revolution, toutes deux sorties en novembre 1968, qui firent date dans l'histoire de la musique pop et rock, en imposant de nouveaux standards de distorsion et d'agressivité sonore. Au même moment, le groupe de Dave Edmunds, Love Sculpture, sort lui aussi un morceau aux guitares torturées et tapageuses, sous la forme d'une reprise rock de la pièce classique La Danse du sabre d'Aram Khatchatourian.

Sorti en août 1968, Truth, le premier opus du Jeff Beck Group, fera date dans l'histoire du rock. Précédant de quelques mois le premier album de Led Zeppelin (janvier 1969), il est parfois considéré (surtout par les fans de blues britanniques) comme le premier album de heavy metal. En 1969, sur l'album In the Court of the Crimson King du groupe de rock progressif King Crimson, on décèle sur le titre 21st Century Schizoid Man nombre de traits thématiques et musicaux caractéristiques du heavy metal : un son de guitare particulièrement distordu, les solos dissonants du guitariste Robert Fripp, des paroles axées sur une vision négative de l'avenir de l'homme du XXIe siècle, une ambiance sombre et l'extrême distorsion de la voix du chanteur Greg Lake.

Les codes du genre qu'on allait par la suite baptiser « heavy metal » furent véritablement définis et scellés par trois albums sortis en 1970 : Led Zeppelin III de Led Zeppelin, Black Sabbath de Black Sabbath et In Rock de Deep Purple. En effet, on trouve indéniablement chez Led Zeppelin l'aspect théâtral du genre, avec les hurlements du chanteur Robert Plant mis au service des thèmes de la magie, de la conquête et de l'occulte abordés dans les paroles des chansons. Thèmes de l'occulte également très présents chez Black Sabbath, dont le nom même fut choisi en référence à un film d'horreur de Bela Lugosi. Chez Black Sabbath, on découvre le recours intensif aux power chords, le guitariste Tony Iommi, amputé de deux doigts, imprimant à son jeu une couleur particulière qui sera ensuite associée au heavy metal. Le groupe Deep Purple, quant à lui, après avoir quelque peu cherché son style à ses débuts, aborde les années 1970 en adoptant une approche résolument heavy metal de sa musique, tant dans les choix vocaux de son chanteur Ian Gillan que dans les arrangements de son guitariste Ritchie Blackmore[47] (qui accouchera du riff le plus célèbre de l'histoire du hard rock sur le titre "Smoke on the water", présent sur le tout aussi culte album Machine Head). Le début des années 70 fut aussi marqué par l'apparition d'Alice Cooper, considéré comme l'un des précurseurs du shock rock. Usant de formes de provocation particulièrement osées pour l'époque (simulations de décapitation à la guillotine sur scène, maquillage, vêtements et comportements résolument provocateurs), Alice Cooper, qui était alors un groupe soudé (dont le splitt marquera le point de départ de la carrière solo de Vincent Furnier), sera "le premier groupe banni d'Angleterre" selon l'artiste, les autorités britanniques justifiant cette résolution par un excès de sang à l'occasion des manifestation scéniques du groupe.

Bon nombre des premiers groupes de heavy metal, comme Led Zeppelin, Deep Purple, Uriah Heep et UFO, sont désormais considérés, au sein de la communauté actuelle des amateurs de metal, non pas comme des groupes de heavy metal au sens où on l'entend aujourd'hui, mais plutôt comme des groupes de hard rock. D'ailleurs, beaucoup de ces groupes ne se réclament pas de l'étiquette heavy metal, même s'ils reconnaissent avoir contribué, par leurs œuvres respectives, au développement et à l'essor du genre. À cette époque, et tout au long des années 1970, les termes heavy metal et hard rock étaient en fait à peu près synonymes. Pour illustrer la confusion des genres ainsi générée, on peut citer Jethro Tull, qui n'est pas considéré comme un groupe de heavy metal et qui ne s'est jamais réclamé du genre, mais qui a tant marqué les esprits avec son album Aqualung (1971), au style proche des codes du heavy metal alors naissant, que le groupe reçut, des années plus tard, le Grammy Award du meilleur album du genre pour en:Crest of a Knave (1987), à la surprise générale. Autre groupe ayant flirté à la même époque avec les frontières encore floues entre rock psychédélique et heavy metal : Hawkwind, avec notamment sa chanson Master of the Universe (1971).

Beaucoup d'artistes précurseurs du metal sont aussi considérés comme précurseurs du punk, tels que The Stooges, les MC5, The Who, The New York Dolls, The Troggs et Blue Cheer.


Fin des années 1970 et début des années 1980

Les historiens de la musique ne sont pas tous d'accord quant au poids à accorder aux différents acteurs de la scène heavy metal de la fin des années 1970 et du début des années 1980. Ainsi, certains ignorent ou minimisent l'importance de groupes comme Blue Öyster Cult (qui connurent un succès modéré auprès du grand public) et de la scène glam metal de Los Angeles (qui ne commença à véritablement devenir populaire que dans les années 1980), mettant plutôt l'accent sur l'apparition d'influences classiques chez des guitaristes tels que, par exemple, Randy Rhoads[réf. nécessaire]. D'autres, en revanche, préfèrent souligner l'hybridation qui intervint entre le heavy metal et le punk rock à la fin des années 1970 (cf. les Sex Pistols), notamment en accordant beaucoup d'importance à la New Wave Of British Heavy Metal (NWOBHM) apparue aux alentours de l'année 1980, menée par des groupes comme Motörhead, Def Leppard, Saxon et Iron Maiden.

Parmi ceux qui privilégient cette seconde hypothèse, au nombre desquels on compte des musiciens influents du genre, certains pensent que les fondations du style et du son caractéristiques du heavy metal pur, dit « classique », ont été établies par le groupe britannique Judas Priest, avec trois de ses premiers albums : Sad Wings of Destiny (1976), Sin After Sin (1977) et Stained Class (1978). De fait, selon le musicologue Robert Walser, Judas Priest passa la décennie à « parachever la définition du heavy metal ».

Le groupe Rainbow, fondé en 1975 par Ritchie Blackmore, guitariste de Deep Purple, est parfois cité comme ayant sa place au sein des pionniers d'une sorte de heavy metal pur, dans la droite lignée stylistique des deux albums de Deep Purple sortis en 1974, Burn et Stormbringer, bien que ces groupes soient plus généralement considérés comme des groupes de hard rock. Suivant l'exemple de Judas Priest, les groupes de heavy metal ont rapidement commencé à regarder au-delà de l'utilisation presque exclusive de la gamme du blues pour incorporer dans leurs solos des modes ditoniques. Cette approche plus complexe qui, via le rock progressif, s'est mise à intégrer davantage d'éléments issus de la musique classique et du jazz, s'est depuis répandue dans les différents sous-genres du metal.

La virtuosité à la guitare, littéralement incarnée en 1978 par Eddie Van Halen dans le fameux solo qu'il réalise sur le titre Eruption (tiré de l'album Van Halen — solo que beaucoup considèrent comme une pierre angulaire dans l'histoire du heavy metal), devient dès lors un ingrédient incontournable du genre, comme en témoignent, par exemple, les prouesses de guitaristes tels que Ritchie Blackmore, Randy Rhoads ou Yngwie Malmsteen. Dans ce climat propice à la virtuosité, la guitare classique aux cordes en nylon est parfois utilisée en concert ou en studio, à l'instar de Randy Rhoads sur le titre Dee de l'album Blizzard of Ozz d'Ozzy Osbourne, sorti en 1980. Qui plus est, à partir de cette période, des stars de la guitare classique, comme Liona Boyd, n'hésitent pas à collaborer avec des stars du heavy metal dans le cadre d'une toute nouvelle fraternité de guitaristes où les « anciens » et les « modernes » dépassent leurs traditionnelles querelles pour partager leurs techniques.


Années 1980

Le sous-genre du heavy metal le plus populaire, le glam metal, a émergé aux États-Unis durant les années 1980. L'épicentre de cette explosion était surtout situé autour du Sunset Strip de Los Angeles, Californie. La première vague de glam metal consistait en des groupes comme Mötley Crüe, Ratt, W.A.S.P., Dokken, et Twisted Sister qui étaient influencés par des groupes de heavy metal comme Deep Purple ou Black Sabbath et incorporaient des solos de guitare dans la majorité de leurs chansons. Möltey Crüe et W.A.S.P., entre autres, se sont développés à partir des fondations laissées par Alice Cooper et KISS, notamment par leur attitude sur scène, souvent en s'aventurant dans les territoires du shock rock. À l'époque, des groupes comme Dio, Ozzy Osbourne, et Judas Priest ont utilisé des stylistiques glam metal dans leur musique. Sous une forme ou une autre, le glam metal a dominé les ondes radios grand public du début des années 1980 jusqu'au début des années 1990.

Ce genre a causé une rupture dans la communauté metal des années 1980, largement à cause de l'image des groupes de glam metal, surtout celle des groupes à l'allure plus féminine (ou disons androgyne) comme Poison et Bon Jovi, par opposition à l'imagerie très virile véhiculée par le thrash metal et autres sous-genres plus violents.


Diversification des sous-genres (des années 1980 aux années 2000)

Beaucoup de sous-genres du heavy metal sont apparus durant les années 1980. Plusieurs personnes ont essayé de faire une carte du monde complexe du metal underground, particulièrement les éditeurs du guide en-ligne "Allmusic", ainsi que le critique Gary Sharpe-Young. Les encyclopédies du metal multi-volumes de Sharpe-Young séparent le metal underground en cinq catégories majeures: thrash metal, death metal, black metal, power metal, et, finalement, les sous-genres très proches du doom metal et du metal gothique. En s'écartant des racines hard rock, un genre qui a été influencé par le punk hardcore émergea dans les années 1980 : le thrash metal dont le son était plus agressif, plus bruyant et plus rapide que celui des groupes de metal originaux ou des groupes de glam metal de l'époque. Les partitions de guitares étaient souvent techniquement plus complexes. Ce sous-genre fut popularisé par ce que certains appellent aujourd'hui le Big Four Of Thrash (Les Quatre Grands du Thrash) : Anthrax, Megadeth, Metallica, et Slayer. D'autres groupes comme Testament et Exodus, tous deux de Californie, Overkill, du New Jersey, et les Brésiliens Sepultura ont eux aussi eu un fort impact. À l'exception de Metallica, qui vendait constamment des millions de disques et qui ont même été 6ème au Billboard avec leur album ...And Justice for All durant les années 1980, le thrash était plus underground[54] en termes de ventes et de couverture média comparé à d'autres sous-genres populaires. Pendant les années 1990, les ventes des groupes de thrash ont augmenté, particulièrement celles du Big Four.

Le metal progressif, une fusion entre le style des groupes comme Rush, King Crimson et le heavy metal est apparu dans les années 1980. Ses innovateurs, dont Fates Warning, Queensrÿche, et Dream Theater, se sont réjouis du bon accueil et de leur succès à l'époque du glam metal.

A une époque où le thrash metal faisait sa loi dans le mo?nde du metal underground, un nouveau genre connu sous le nom de doom metal (commençant dans les années 1980 avec des groupes comme Saint Vitus) prit une différente direction. Au lieu de mettre l'accent sur la vitesse, les groupes de doom metal ont ralenti leur musique. Les thèmes, styles, et approches du genre ont été très influencées par Black Sabbath, et ces influences ont résisté jusqu'à aujourd'hui.

Dans le début et le milieu des années 1990, le thrash commenca à évoluer et à glisser vers des genres de metal plus extrêmes, comme le death metal et le black metal. Beaucoup de groupes de death metal décidèrent d'augmenter leur niveau de vitesse et de technicité pour créer un son qui n'avait jamais été entendu jusque là. Même si le jeu de guitare très technique restait très important (comme dans la plus part des genres de metal), le death metal a aussi donné un rôle capital à des batteurs de qualité. Les techniques vocales du death metal sont généralement plutôt "dures" et peuvent être des grognements gutturaux, des cris très hauts et aigus, ou d'autres vocalisations du même genre qu'on ne trouve pas dans d'autres styles de musique.

En complément des voix agressives et profondes, on trouve des guitares sous-accordées soumises à de hauts niveaux de distorsion et des percussions extrêmement rapides qui utilisent beaucoup de double-pédale (batterie équipée d'une pédale double sur la grosse caisse, afin d'augmenter la vitesse de jeu). Des changements de tempo et de durée de mesure ne sont pas rares. Le death metal, terme qui vient probablement de la chanson "Death Metal" de Possessed, tiré de leur album Seven Churches, avec Possessed et Death comme groupes proéminents, évoluera plus tard en sous-genres divers et variés qui incluront beaucoup de groupes comme Nile et Suffocation.

Le black metal est un genre de metal extrême né en Europe et qui est peut être l'un des genres de metal les plus underground (bien que quelques groupes de black metal symphonique comme Dimmu Borgir soient devenus très populaires). Les thèmes sataniques et païens sont très fréquents dans ce genre. Le black metal, terme initié par Venom, avec leur album Black Metal, a finalement créé un petit cercle de groupes qui seront ensuite associés à une violence considérable dans les années 1990. Le black metal peut varier considérablement dans la qualité de sa production et dans son style, bien que presque tous les groupes utilisent une technique vocale grognée et criée, des guitares soumises à de très fortes distorsion, et une atmosphère sombre. Les Danois Mercyful Fate sont souvent considérés comme les pionniers du corpse paint qui est fréquent dans le black metal. Bathory (généralement considéré comme l'un des premiers groupes de black metal, bien qu'il ait ensuite fait des albums centrés sur la musique viking), Celtic Frost et Mayhem étaient les groupes clef de l'époque, et l'un des groupes les plus connus et techniquement habiles était Emperor.

Depuis les années 1980 et durant les années 1990, le power metal a évolué dans une direction opposée au death metal et au thrash metal en gardant la vitesse, la mentalité anti-commerciale, et l'intensité du heavy metal mais se concentrant plus sur des thèmes et mélodies épiques et positives. Le power metal contient généralement des chants "clairs" relativement hauts, similaires à ceux utilisé par les chanteurs de NWOBHM (comme Rob Halford ou Bruce Dickinson), contrairement aux grognements du death metal. Les groupes power metal traditionnels comme Manowar et Hammerfall ont un son très proche de celui du heavy metal classique tandis que les groupes de power metal moderne comme Nightwish, Dragonforce et Rhapsody of Fire ont souvent une forte influence symphonique basée sur les claviers, et parfois utilisent des orchestres ou des chanteurs (ou chanteuses) d'opéra. Le power metal a gagné une forte communauté de fans en Amérique du Sud et au Japon.


Années 1990 et années 2000

La domination du metal a pris fin avec l'apparition de Nirvana et d'autres groupes de grunge qui ont annoncé la percée du rock alternatif au début des années 1990. D'après certains critiques, le succès de Pantera, dont le style de groove metal était également responsable du détrônement du metal populaire des années 1980, est aussi remarquable.

Avec ces nouvelles percées, des groupes actifs durant les années 1980 commencèrent à devenir plus connus et à recevoir une plus grande attention de la part du grand public. Ce fût principalement le cas pour les groupes qui avaient fusionné le rock alternatif et le heavy metal et qui créèrent ce qui fut appelé le metal alternatif. Ce nouveau genre intégra des groupes divers et variés comme le groupe de grunge Alice in Chains, le groupe de rock gothique Jane's Addiction, le groupe noise rock White Zombie, et de nombreaux autres groupes influencés par d'autres genres alternatifs. Les Red Hot Chili Peppers ont fusionné leur rock alternatif avec du punk, du funk, du hip-hop, et du metal, tandis que Danzig a suivi Glenn Danzig (ancien fondateur des Misfits et de Samhain) vers un heavy metal teinté d'influences blues à partir de 1987. Ministry commenca à incorporer du metal dans leur musique industrielle, et Primus a combiné des éléments de funk, de punk, de thrash metal, et de musique expérimentale. D'autres, enfin, renaissent en popularisant efficacement leur musique, comme Alice Cooper et son album à succès Trash, incluant le tube particulièrement marquant "Poison".

Tandis que le succès du metal alternatif augmentait, des groupes très différents comme Fear Factory, Helmet, Rage Against the Machine et Tool, influencèrent une nouvelle vague de groupes de rock. Ces groupes n'étaient pas issus de la fusion précédente entre le rock alternatif et le heavy metal, mais d'un nouveau genre dérivé de cette fusion qui finit par se faire appeler le nu metal (néo metal en Francais). Ko?n, Deftones, System of a down, Marilyn Manson, Papa Roach, Limp Bizkit, Linkin Park, Slipknot et P.O.D. sont les groupes de néo metal les plus connus. Le néo metal a connu un bon succès populaire grâce à une forte publicité de la part de MTV et de la formation en 1996 du festival de musique Ozzfest, créé par Ozzy Osbourne, qui conduisit les médias à parler d'un renouveau du heavy metal. Le succès massif du néo metal a suscité de nombreux débats dans le milieu du metal, notamment pour savoir et s'il faisait partie ou non du metal, les fans de metal extrême ou de metal underground considèrent en généralque ce n'est pas le cas.

Au début des années 2000, le festival Ozzfest a reçu de nombreux groupes de metalcore (citons par exemple Killswitch Engage - considéré comme le groupe fondateur du mouvement de part son ancienneté -, Chimaira, Trivium, Bullet For My Valentine, Avenged Sevenfold, Lamb Of God, ...) et a contribué à la popularité de ce genre. Quelques uns voient dans ce style un successeur du néo metal, tandis que d'autres croient qu'il deviendra populaire et à la mode de la même manière que le néo metal.
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