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Icônes et légendes

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1Icônes et légendes Empty Chuck Berry le père du rock. Ven 4 Fév - 13:38

Toni

Toni

Chuck Berry, de son vrai nom Charles Edward Anderson Berry, (né à Saint Louis, Missouri le 18 octobre 1926) est un guitariste, chanteur et compositeur américain. Il fait partie des artistes les plus importants du rock and roll. Il a influencé de nombreux autres artistes, et son répertoire a été très souvent repris (dont ses titres les plus célèbres, Johnny B. Goode et Roll over Beethoven).

Chuck Berry découvre la musique dans l'église locale où il se rend régulièrement avec ses six frères et sœurs. Ses parents font en effet partie de la chorale locale. Il est scolarisé à la Simmons Grade School puis à la Summer Grade School. Il apprend la basse dans le club musical Glee.

En 1944, encore jeune homme, il passe 3 ans dans une maison de redressement pour tentative de cambriolage. À sa sortie, il travaille pour la General Motors et décide de se lancer dans la musique.

Il a encore plus d'ennuis en décembre 1959, lorsqu'il invite une jeune apache de 14 ans qu'il a rencontrée à Mexico pour travailler dans son club de nuit (le « Berry's Club Bandstand ») à Saint Louis. Après que la jeune fille ait été arrêtée pour prostitution, c'est le tour de Berry, accusé pour sa part d'avoir transporté une mineure entre deux États pour l'exploiter. Berry fut condamné à 5 ans de prison et dut verser une amende de 5.000 $. Il est relâché en 1963.

Malgré cela, son influence est restée profonde, particulièrement dans les groupes anglais des années 1960. Les Rolling Stones lui ont beaucoup emprunté dans leur style.

Pendant des années, Chuck Berry a tourné avec sa seule guitare Gibson, confiant dans le fait qu'il pourrait trouver un groupe qui jouerait déjà sa musique. Parmi les artistes qui ont joué ce rôle, on trouve Bruce Springsteen ou Steve Miller.

Après avoir profité de la vague oldies des années 1970, il a de nouveaux problèmes avec la justice en 1979. Accusé d'évasion fiscale, il plaide coupable et est condamné à 4 mois d'emprisonnement et de 1000 heures de travaux d'intérêt général.

A la fin des années 1980, Berry ouvre un restaurant à Wentzville dans le Missouri, le « Southern Air » où il eut encore des problèmes avec la justice pour avoir placé des caméras dans les toilettes des femmes Smile en 1990. Berry possède aussi un domaine à Wentzville, le Berry Park. Pendant des années, le grand Berry y a hébergé des concerts de rock. Depuis, il a fermé ce domaine au public devant le caractère agité de certains de ses invités. À la fin des années 1970, Berry a continué à jouer régulièrement aux États-Unis et à travers le monde. Un mercredi par mois, il joue au Blueberry Hill, un restaurant et bar situé près de Saint Louis (Missouri).

Dans les années 1990, il a été à nouveau sous le feu des projecteurs pour un affaire de voyeurisme vis-à-vis de quelques unes de ses invitées.

Alors qu'on débat encore du titre qui a été la première chanson de rock and roll, les premiers enregistrements de Chuck Berry tel son premier succès « Maybellene » (1955) combinent déjà tous les éléments du rock, mélange de blues et de country, des textes simples qui parlent de filles et de voitures, des solos de guitare électrique sans compter le jeu de scène associé (dont la danse duckwalk, qu'il inventa) qui emportent l'adhésion du public ...

Il élabore son style à partir d'harmonies simples et répétitives et de textes entrainants ou drôles, mais tout aussi simples. Il a été influencé par la musique country, mais aussi et surtout par le blues, notamment Muddy Waters, chanteur et guitariste qui a présenté Chuck Berry à Leonard Chess de Chess Records. Parmi les idoles de Chuck Berry on compte aussi Nat King Cole, chanteur et pianiste ou Louis Jordan.

Ses plus célèbres compositions ont été enregistrées par les disques Chess Records avec le pianiste Johnnie Johnson et le légendaire producteur Willie Dixon à la basse, Fred Below aux percussions et bien sûr sa guitare.

Au cours de sa carrière, Chuck Berry a aussi enregistré des ballades comme « Havana Moon » et des chansons de blues telles que « Wee Wee Hours ». Plus de 30 de ses titres se sont hissés dans le Top 10 et ses chansons ont été reprises d'innombrables fois par des groupes de blues, de country ou de rock and roll.

Son premier véritable tube ne sort qu'en 1972 avec My ding-a-ling. Il est un des premiers à être entré au Rock'n'roll Hall of Fame en 1986. Malheureusement, l'histoire donne plus de mérite à Elvis Presley qui était très médiatisé puisqu'il était blanc, le king des blancs! Chuck Berry est indiscutablement le père du Rock N'roll malgré le racisme qui l'avait marginalisé...
Chuck Berry, surnomé le poête est toujours vivant et joue toujours en concert!
Toni

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2Icônes et légendes Empty Bob Dylan. Lun 3 Mai - 6:17

Anouar

Anouar
Admin

Bob Dylan, pour l’état civil Robert Allen Zimmerman, est natif de Duluth, dans le Minnesota où il a vu le jour le 24 mai 1941. Il prend ce pseudonyme en référence au poète gallois Dylan Thomas.
Il grandit à Hibbing, une petite cité minière située à la frontière du Canada. Il apprend à jouer de la guitare dès l’âge de 10 ans.
A l’aube de ses vingt ans, Dylan sillonne les États-Unis en auto-stop puis intègre l’université du Minnesota où il suit des études littéraires. Parti à New York, il y rencontre son idole, Woody Guthrie puis enregistre quelques titres avec la chanteuse Carolyn Hester.
The Freewheelin’
Son premier album, éponyme, arrive en 1961 et lui permet de revisiter des grands classiques blues et folk. Un style qui va vite devenir sa marque de fabrique tout comme sa voix nasillarde et reconnaissable entre mille…
Il enchaîne avec un premier disque vraiment personnel, The Freewheelin’ Bob Dylan, dans lequel ses talents d’auteur et son âme de poète font vite l’admiration de tous. Le titre Blowin’ In The Wind est ensuite popularisé par le trio Peter, Paul & Mary.
A partir de 1964, sa musique se durcit un peu (il électrifie sa guitare) et les opus Bringing It All Back Home et surtout Highway 61 Revisited en font une star. Il tourne aux côtés de Joan Baez et joue dans les plus grands festivals du monde.
Mr Tambourine Man
Au moment où le titre Mr Tambourine Man fait le tour du monde, Dylan est victime d’un sérieux accident de moto. Nous sommes en 1966 et le chanteur va dès lors resté cloîtré chez lui, à Woodstock, pendant de longues années. Il s’y adjoint les services d’un groupe, The Band, qui l’accompagnera régulièrement par la suite.
Il en profite pour lorgner vers la country et signe quelques pièces essentielles de sa discographie (John Wesley Harding, Nashville Skyline). Le titre Lay Lady Lay est un classique et Dylan se produit en 1969 à New York pour un hommage à Woody Guthrie.
Il passe ensuite en vedette au festival de l’Ile de Wight, payé 75.000 dollars de l’heure ! En 1970, il nous revient avec la double parution de l’inattendu et controversé Self Portrait, suivi de New Morning, plus fidèle à la touche Dylan.
Knocking On Heaven’s Door
En 1973, il signe un chef-d’oeuvre avec Knocking On Heaven’s Door, repris vingt ans plus tard par Gun’s N’Roses. Une immense tournée arrive, immortalisée dans le double album Before The Flood.
En 1975, il signe Blood On The Tracks qui restera longtemps sa meilleure vente grâce notamment aux titres Simple Twist Of Fate et Lily, Rosemary and the Jack Of Hearts repris par Joan Baez.
Il prend la route avec cette dernière, Roger McGuinn (The Byrds), Joni Mitchell et d’autres artistes pour la fameuse tournée Rolling Thunder Revue.
Hurricane
Desire, en 1975, est une belle réussite commerciale comme en témoigne le tube Hurricane, inspiré par le boxeur noir américain Rubin Carter, injustement emprisonné. Il permet aussi de révéler une certaine Emmylou Harris.
La fin des années 70 le voit publier trois nouveaux disques à tendance « religieuse » jusqu’à Infidels en 1983. Une période ilustrée à merveille par la chanson Man Gaves Name To All The Animals extrait de l’album Slow Train Coming, en 1979, sur lequel il invite le guitariste Mark Knopfler de Dire Straits.
Les années 80 le voient signer sept nouveaux albums qui n’ont pas les faveurs du public, ses prestations scéniques n’étant pas plus à la hauteur ! Une décennie qu’il termine par un album hommage au Grateful Dead qui ne fonctionne qu’aux États-Unis.
Traveling Wilburys
Dès le début des années 90, il participe avec George Harrison et Roy Orbison au projet des Traveling Wilburys sous le nom de Lucky Wilbury, puis édite Oh Mercy, produit par Daniel Lanois.
Il lui donne très vite un successeur avec Under The Red Sky. Succès mitigé malgré la présence d’invités de luxe: George Harrisom, Elton John, Jimmie et Stevie Ray Vaughan et David Crosby.
Time Out Of Mind
Un coffret de trois CD sort en 1991 et contient des raretés comme la première version de Like a Rolling Stone, qui était… une valse ! Encore une fois, pendant cette décennie, le « Zim » sort régulièrement des albums de plus ou moins bonne facture, oscillant entre blues, folk, rock et country. On peut retenir Time Out Of My Mind en 1997, qui lui vaut trois Grammy Awards…
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3Icônes et légendes Empty Re: Icônes et légendes Mar 27 Oct - 6:19

Marine

Marine

Icônes et légendes Cranberries


The Cranberries

C’est à la fin des années 80 que se forme, à Limerick, le groupe irlandais The Cranberries. Autour de la chanteuse Dolores O’Riordan (née le 6 septembre 1971), trois autres musiciens: Fergal Lawler et les frères Noel et Michael Hogan.
Tous natifs de cette même ville, ils commencent par tourner dans la région avant d’enregistrer un mini album, en 1992, autoproduit et financé par leurs propres deniers (Uncertain tiré à seulement mille exemplaires). Celui-ci rencontre un écho jusqu’à Dublin et leur vaut d’être signé par le prestigieux label Island Records.
En 1993 arrive officiellement sur le marché Everybody Else Is Doing It So Why Can’t We, un disque empreint du sceau de la musique celtique telle qu’on la pratique au pays du trèfle. Il comprend deux des premières compositions du quatuor, Dreams et Linger.

Zombie
L’accueil du public est bon mais il faut attendre que les Cranberries tournent aux États-Unis pour que le succès arrive véritablement. Leurs ouvertures de concerts pour Suede et Duran Duran en font des stars et le disque franchit le cap du million d’unités vendues.
Confirmation en 1994 grâce à No Need To Argue et au tube Zombie, au texte très politique puisqu’il dénonce les ravages de la guerre civile en Irlande du Nord. Celui-ci investit tous les hit-parades européens, le vieux continent découvrant un groupe peut-être amené à prendre la relève de U2 dans les années futures. Des sonorités nettement plus rock ont fait leur apparition dans un style qui n’est pas sans rappeler celui des Corrs à leurs débuts.

To The Faithfull DepartedLes Cranberries partent en tournée mais n’oublient pas de composer pour autant ! To The Faithfull Departed appuyé par le single Free To Decide, sort en 1996. Dolores, jeune mariée, devient maman d’un petit Taylor. Epuisée, elle annule toute la partie européenne de ce périple après avoir visité l’Asie, l’Australie et les États-Unis.
Elle est tout de même conviée au concert annuel de charité organisé par Luciano Pavarotti, à Modène, et y interprète avec lui une sublime version de l’Ave Maria. Elle prend ensuite un peu de bon temps en famille.

Bury The Hatchet
Cette digne héritière de Kate Bush retrouve sa voix haut perchée pour Bury The Hatchet, en 1999. Des nouveaux singles comme Just My Imagination, Animal Instinct et Promises se fraient encore un beau chemin dans les hit-parades.
Wake Up And Smell The Coffee arrive deux ans plus tard. Il est produit par Stephen Street, ancien collaborateur de The Smiths, autre influence majeure du groupe.

Stars
En 2002, le groupe fête une décennie de réussite avec le best of Stars. Cette compilation (CD & DVD) comprend deux inédits et un titre choisi par les fans des Cranberries.
Fin 2002, Dolores crée la sensation en annonçant vouloir quitter le groupe pour se consacrer à d’autres projets solos et s’orienter vers la world music… Les rumeurs de séparation vont bon train et le groupe quitte même sa maison de disques au début de l’année 2003.

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4Icônes et légendes Empty Re: Icônes et légendes Mar 27 Oct - 6:16

Anouar

Anouar
Admin

Icônes et légendes Jimihendrixm


Jimi Hendrix

James Marshall « Jimi » Hendrix (27 novembre 1942 - 18 septembre 1970) est un guitariste de blues et de rock américain célèbre pour ses innovations musicales lors de la période psychédelique. Son utilisation de la guitare électrique est à l'origine du Heavy Metal. Jimi Hendrix fait ses classes dans des orchestres de rythm'and'blues et en particulier en accompagnant Little Richard en tournée. Celui-ci le congédiera car il apparait un peu « encombrant ». Il s'installera alors à New-York où il forme un groupe : les 'Rainbowflowers', l'entité se transforme par la suite pour donner naissance à 'Jimmy James and the Blueflames'. Repéré dans le café Wha? à Greenwich Village par Chas Chandler lors de la tournée des Animals aux USA, celui-ci propose à Jimmy (dont l'orthographe du prénom n'a pas encore changé) de venir enregistrer son premier album en Angleterre.

Jimi accepte sous condition de rencontrer celui qui apparait comme la référence guitaristique de l'époque : Eric Clapton. C'est dans l'avion au dessus de l'atlantique que James change son prénom pour « Jimi ». A son arrivée, des auditions sont organisées pour trouver les musiciens qui l'accompagneront. En hommage à Cream (le groupe d'Eric Clapton) Jimi décide d'opter pour un trio et ce sont Mitch Mitchell et Noel Redding qui sont retenus. Ce dernier, qui n'avait jamais tenu une basse de sa vie, était venu auditionner pour le poste de guitariste des New Animals.

Avant même d'avoir enregistré le moindre morceau, la formation attire toutes les attentions. Les concerts sont l'occasion de croiser les plus grandes personnalités musicales : les Beatles, Eric Clapton, etc. Faute de répertoire personnel, le premier single du Jimi Hendrix Experience sera une reprise : « Hey Joe » sort en 1966 et installe immédiatement le groupe dans la mouvance psychédélique de l'époque. Il apparaîtra la première fois en France cette même année, à l'Olympia en première partie d'un concert de Johnny Hallyday !

Le premier disque « Are you experienced ? » est plus une collection de chansons qu'un véritable album mais déjà chaque titre est marqué par la créativité et la virtuosité du musicien. Comme souvent à l'époque, l'album sortira sous une version différente pour le marché américain. C'est pour assurer sa promotion sur ce marché que Jimi participe au festival de Monterey (1967 'the summer of love'). Contrarié de l'ordre d'apparition des groupes sur scène, selon lequel l'Expérience succédera aux Who dont l'énergie en concert est particulièrement réputée, Jimi décide de mettre littéralement le feu et conclut son apparition par un sacrifice rituel de sa Stratocaster, enflammée avec de l'essence à briquet.

Le deuxième album de l'Experience apparait comme beaucoup plus abouti. Les morceaux s'enchainent naturellement et Hendrix dévoile également des talents d'auteur. Pour la Saint Sylvestre 1969, c'est avec une nouvelle formation que Jimi Hendrix se produit. Le Band of Gypsies est un trio composé de son ancien camarade d'armée Billy Cox et du batteur Buddy Miles. C'est le même groupe qui l'accompagnera dans sa performance au festival rock de Woodstock où il marquera les esprits par une interprétation très engagée de l'hymne national américain.

Il meurt le 18 septembre 1970. Fatigué, il dort au Samarkand Hotel avec Monika Danneman, une belle allemande rencontrée à Dusseldorf lors de la tournée allemande précédent la tournée scandinave. Elle se lève pour aller acheter des cigarettes. En revenant, Jimi dort toujours. Il manque 9 somnifères dans sa boîte. Il voulait simplement dormir un peu pour récupérer... L'ambulance arrive et le conduit à l'hopital Saint Mary Abbots. A 11h30, Jimi Hendrix, agé de 27 ans, est déclaré mort. Les obsèques ont lieu le 1er octobre dans une église baptiste de Renton. Sa famille et tous ses amis sont présents. Partionelle Wright chante quelques titres de Gospel, Freddie Mae Gauthier lit un texte de Jimi. Après la cérémonie, les plus grands noms de la musique afro-américaine font un jam.

Jimi Hendrix a révolutionné la musique, en développant la plupart des concepts essentiels aujourd'hui en musique électronique : le multipiste, la distortion, le sample. La technique de Jimi Hendrix, son traitement du son (avec notamment l'usage abondant de la distorsion et des effets les plus variés) ainsi que son approche spectaculaire de la scène font de Jimi Hendrix l'un des précurseurs du hard rock. Au-delà de ses talents d'instrumentiste qui ont fait dire de lui qu'il avait « tué » la guitare comme Charlie Parker avait tué le saxophone, Hendrix a révolutionné le monde du rock, notamment en expérimentant de nombreuses techniques d'enregistrement en studio.

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5Icônes et légendes Empty Re: Icônes et légendes Mar 27 Oct - 6:14

Anouar

Anouar
Admin

Icônes et légendes Ironmaiden


Iron Maiden

Le groupe de légende Iron Maiden est fondé en 1976 à Londres en Angleterre par le bassiste Steve Harris, rejoint rapidement par le guitariste Tony Parsons, le batteur Doug Sampson et le chanteur Paul Di'Anno.
Tony Parsons est remplacé par Dennis Stratton et le groupe enregistre son premier album éponyme en 1980. Le disque est un succès en Angleterre.
Iron Maiden signe l'année suivante Killers avec le guitariste Adrian Smith à la place de Dennis Stratton.
Habitué aux changements, le groupe connaît alors une évolution côté chanteur. C'est ainsi que Bruce Dickinson rentre dans la formation et prend la place de Paul Di'Anno qui souffre d'alcoolisme.

Iron Maiden enregistre alors l'album Number of The Beast en 1982.
Le groupe part pour une tournée internationale avant de sortir en 1983 Powerslave et en 1985 Live After Death.
En 1988, Seventh Son of a Seventh Son voit le jour. Cet album va connaître un formidable succès qui se traduira entre autre par le rapide encensement de la critique.

Après une année de tournée épuisante, Iron Maiden fait un break.
Adrian Smith quitte le groupe et est remplacé par Janick Gers qui joue sur No Prayer for The Dying sorti en 1990. Bruce Dickinson enregistre avec le groupe Fear of The Dark puis décide de s'en aller.
Deux albums live sortent en 1993. Blayze Bayley arrive au chant et Iron Maiden signe en 1995 The X Factor.
Suit en 1998 Virtual XI qui marque la fin de la collaboration avec Blayze Bayley.
En 1999, Adrian Smith et Bruce Dickinson réintègre le groupe pour une tournée.
Brave New World sort en l'an 2000.
Trois années passent et notre vièrge d'acier est de retour avec Dance of Death (2003), un opus assez fade, sans grande nouveauté.

2006 est, en revanche, l'année de la "réincarnation" pour Iron Maiden. La formation signe A Matter Of Life And Death, un superbe album qui traduit à merveille la constante recherche d’innovation musicale qui anime le groupe depuis toutes ces années.

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6Icônes et légendes Empty Re: Icônes et légendes Mar 27 Oct - 6:11

Anouar

Anouar
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Icônes et légendes Remnewlogod


R.E.M.

Hors du temps, Michel Stipe et sa bande de rêveurs paradoxaux le sont définitivement puisque c’est grâce au désormais incontournable « Out of Time » que R.E.M est rentré pour toujours dans l’histoire du rock, gravant au sein de l’éternelle playlist des chansons cultes « spécial rupture », le sublime « Losing My Religion ». Depuis, R.E.M impose toujours au rock sa religion musicale brûlante, inspirée et sous influences mélancoliques pour le plus grand bonheur des coeurs brisés. Avant de devenir les chouchous des ondes, R.E.M avait déjà armé ses guitares puis conquis la scène rock alternative et les campus Outre-Atlantique.

Fondé en 1980 par Michael Stipe (le chanteur), Peter Buck (le guitariste), Bill Berry (le batteur) et Mike Mills (le bassiste), R.E.M (dont les initiales signifient « Rapide Eye Movement », évoquant le moment du sommeil où l’œil s’agite tandis que le dormeur rêve) joue à ses débuts un genre de folk-rock un peu garage sur les bords qui séduit très vite le milieu indé mais pas vraiment les radios commerciales. Pourtant, dès le premier single, « Radio Free Europe » qui paraît en 1981, la critique spécialisée sent bien qu’elle tient ici un groupe d’exception et continue à croire en R.E.M, lorsque sort en 1982 un mini-album intitulé «Chronic Town ». Mais c’est surtout sur scène que le groupe fait des émules, notamment lorsque R.E.M fait la première partie de The Police pour ensuite écumer toutes les salles d’Amérique. De plus, le jeu de guitare carillonant de Buck, l'écriture ciselée comme le verbe engagé de R.E.M ont aussi contribué à la popularité du groupe dans les 80's. Malgré un public qui ne cesse de croître au cours de la décennie, et la sortie de plusieurs albums dont « Murmur», le premier de la liste qui paraît en 1983, la bande venue d’Athens en Georgie, qui avait branché les amplis pour tronquer l’ennui pendant l’adolescence, n’arrive cependant pas à percer au delà de la sphère underground. Exténués par des tournées et concerts incessants, les quatre musiciens décident de faire une petite pause d’un an après la sortie de l’album « Green » en 1988.

Bien leur a pris de souffler un peu puisqu’à leur retour en 1991, R.E.M connaît enfin la gloire à grande échelle avec « Out of Time », notamment grâce aux tubes « Losing My Religion » et « Shiny Happy People », le duo chanté avec Kate Pierson des B-52’s. Dès lors, on entend alors R.E.M sur toutes les radios. Michael Stipe et ses acolytes sont propulsés au rang de stars internationales sans trop comprendre ce qui leur arrive. Pourtant, « That’s was not just a dream » et R.E.M est bel et bien devenu l’un des groupes les plus en vogue du moment, avec leurs collègues bruitistes nirvanesques. Mais contrairement à Kurt, Michael tout comme les autres compères de R.E.M ne craqueront pas sous la pression médiatique et sauront mieux digérer le succès. Mais R.E.M n’est pas du genre à séduire le grand public, il préfère le surprendre en concoctant des albums où la remise en question artistique est toujours de mise. Si « Automatic For The People » qui paraît en 1992 (où l'on peut découvrir « Everybody Hurts», la magnifique ballade qui a fait danser des millions de couple dans le monde entier, ) et « Monster » qui sort en 1994 (et qui comprend « Let Me In », une chanson écrite à la mémoire de Kurt Cobain) ne cartonnent pas autant qu’ « Out of Time », ils confirment que le groupe a vraiment sa place parmi les plus grands. Or, quelques incidents fâcheux surviennent dans la vie du groupe : lors de la tournée suivant la sortie de « Monster », le batteur Bill Berry est hospitalisé pour une hémorragie cérébrale, survenue en plein concert. Par la suite, Michael Stipe et Mike Mills rejoignent eux aussi les lits d’hôpitaux. Ces nombreux problèmes de santé n’empêchent pas R.E.M de sortir en 1996 « Adventures in HI FI ». Bill Berry cependant ne se remet pas de son incident et quitte le groupe en 1997.

Le groupe devenu trio se débrouille sans batteur et font de nouveau un gros carton avec « Up », une de leur meilleur galette (avec « Out Of time » bien entendu !). En 2001, R.E.M est de retour dans les bacs avec le disque « Reveal » qui une fois de plus fait fureur, notamment le single « Imitation Of Life ». En 2003, paraît le premier best-of du groupe, puis R.E.M publie en 2004 un nouvel opus, « Around The Sun » avec la chanson « Leaving New York » inspirée des évènements du 11 septembre 2001, un album très mélancolique. Enfin en 2008 sort l’album « Accelerate » au rythme plus rock sans synthèse, puisqu’ils ont demandé à leur claviériste de rester chez lui cette fois là.

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7Icônes et légendes Empty Re: Icônes et légendes Lun 26 Oct - 6:23

Anouar

Anouar
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Immortal

Haaaaaaaaaaaaaaaarrrgh, la Norvège : ses forêts, ses fiords, ses montagnes, son hiver, ses oiseaux, son black metal et Immortal !!!! Le groupe le plus mythique de la scène black metal norvégienne et du black en général, l’un des premiers groupes de black metal de la seconde vague du début 90 qui a influencé une série de formation par la suite. Immortal est l’un des pionniers des plus respecté, il a toujours innové sur ses compositions et le son d’Immortal est unique, un black pur, des riffs aiguisés, un jeu de batterie unique et surtout la voie sombre du leader Abbath, si particulière. Ses clips, aussi, sont devenus mythiques : des clips tellement true black et pris au sérieux par les membres du groupe que le rendu donne des vidéos comiques vraiment très bonnes, entre les blackos jouant de la gratte en haut d’une montagne, jouant sur la banquise ou encore ceux qui crachent du feu déguisés en sorcières dans les bois en courant, c’est énorme!
Les débuts d’Immortal remontent en 1990, à Bergen en Norvège, lorsque Olve Eikemo (Abbath) et Harald Naevdal (Demonaz) jouaient dans les groupes Amputation et Old Funeral avec Varg Vikernes, le futur Burzum qui est parti en sucette par la suite. Bref, ce dernier quitte Old Funeral pour fonder Burzum, c’est alors qu’Abbath et Demonaz fondent Immortal. Nous sommes en 91, le guitariste Jorn Inge Tunsberg et le batteur Armagedda rejoignent le groupe. Avec ce line up, le groupe enregistre d’abord 2 démos sonnant plutôt death : « Northern Upins Death » et « Suffocate ». Tunsberg quitte ensuite le groupe qui décide de rester un trio. La démo suivante « Unholy Forces of Evil » sort quelques mois après et marque le tournant vers le black metal, elle sort sur le label français Listenable Records. En fin d’année, Immortal signe chez Osmose Productions.
En 92, le trio norvégien enregistre son premier album « Diabolical Fullmoon Mysticism », un opus typiquement black, très noir dans lequel on trouve des passages mélodiques en acoustique qui seront abandonnés par la suite. Le batteur Aramagedda quitte le groupe après l’enregistrement. Il est remplacé par Kolgrim, puis Grim.
Immortal sort en 93, l’excellent « Pure Holocaust » qui est bien plus brutal et rapide que le précèdent, un album glacial qui expose complètement l’esprit du groupe. L’opus permet au groupe de se faire connaître un peu partout. L’année suivante, Immortal part pour le “Fuck Christ Tour“, leur première tournée européenne.
De retour en Norvège, le trio planche sur l’album suivant qui voit le jour en 95 et s’intitule « Battles In The North », encore plus rapide que les précédents, l’opus est une tuerie, la production est pourrave mais c’est fait exprès, pour pouvoir ressentir l’ambiance glaciale du groupe. La galette est un succès, elle se vend à plus de 30000 exemplaires ! Le groupe part pour le « Sons Of Northern Darkness Tour », leur 2ème tournée. C’est le batteur de Mayhem, Hellhammer qui assurera la plus grande partie de la tournée.
Pour l’album suivant, le groupe recrute Horgh à la batterie. « Blizzard Beasts » sort en 1997, il est sûrement l’album le plus brutal du groupe malgré sa mauvaise production. C’est aussi le dernier opus avec Demonaz à la guitare, il chope une maladie au bras et ne peut plus jouer de gratte. Il restera cependant dans le groupe, c’est lui qui écrit tous les textes et devient manager d’Immortal.
L’album « At The Heart Of Winter » voit le jour en 99. C’est Abbath qui s’occupe de la guitare, en plus de la basse et du chant. L’opus est une merveille, les tempos sont ralentis et il sonne beaucoup plus heavy que les précédents et reçoit d’excellentes critiques de la presse metal. Immortal repart pour une immense tournée et engage Iscariah au poste de bassiste. Il restera dans le groupe par la suite enregistre avec Abbath et Horgh « Damned in Black » qui sort en 2000. L’album est carré, sonne très heavy et est plus rapide que le précèdent, un très bon album qui s’écoule en 100 000 exemplaires. Le groupe change de label et signe chez Nuclear Blast.
Le grandiose « Sons of Northern Darkness » sort en 2002. Il est considéré comme le meilleur de la discographie du groupe, la production est excellente, il rassemble tout ce qui se fait de mieux chez Immortal : des passages rapides, puis épiques, une ambiances très nordique, un son excellent… un chef d’œuvre !! Le groupe part ensuite en tournée avec Hypocrisy à travers l’Europe. Iscariah ne participe pas à celle-ci et laisse sa place à Saroth, le bassiste de Pain.
En 2003 le groupe se sépare pour des raisons personnelles. Tout le monde pense alors que le groupe est mort et enterré mais en 2006, le trio se reforme uniquement pour quelques concerts. Il effectuera son retour durant l’été 2007 et jouant au Hellfest et au Wacken. Entre temps, Abbath a fondé le groupe I, un groupe de black plus rock’n’roll.
En septembre 2009 Immortal sort son 8ème album « All Shall Fall »

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8Icônes et légendes Empty Re: Icônes et légendes Lun 26 Oct - 6:20

Anouar

Anouar
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Guns N'Roses

Guns N’ Roses voient le jour durant l’été 1985 suite à la fusion de deux groupes californiens : les L.A. Guns et les Hollywood Rose. Délinquant juvénile notoire, William Axl Rose prend très vite la direction du groupe 2-en-1 même si tout le monde sait bien que la véritable étoile de la bande, c’est Slash le guitariste, connu autant pour ses riffs que ses tifs… sans fin. Celui-ci se fait remarquer dès le premier morceau du groupe, «Welcome To The Jungle», premier également de l’album Appetite For Destruction qui sortira en 1987. Il restera leur unique succès.
Slash, le bassiste McKagan et le batteur Adler, constamment sous l’emprise des drogues, abandonnent progressivement répétitions et tournées. Le second opus des Guns N’ Roses, GN’R Lies, ne s’avère qu’un amas de reprises. Qui plus est, la bande se voit condamnée pour propos racistes et homophobes, ce à quoi Axl Rose rétorquera que ses idoles sont Elton John et Freddy Mercury. Brillante défense !
En 1990, Adler est viré puis remplacé au pied levé par Matt Sorum. Le claviériste Dizzy Reed rejoint également les Guns N’ Roses et le groupe retrouve sa créativité en donnant naissance au double album Use Your Illusion. Une accalmie de courte durée, Rose étant à nouveau condamné pour incitation à la haine. Face à ses démêlés, le guitariste et membre fondateur Izzy Stradlin décide de quitter les Guns. Il manquera une mini-tournée avec Metallica et une collaboration avec Elton John mais reviendra à quelques occasions dépanner la bande sur scène.
1993 : les Guns N’ Roses enregistrent The Spaghetti Incident, un nouvel album de reprises. Axl Rose accueille au sein de la formation son ami d’enfance Paul Tobias. Ce dernier évince peu à peu Slash qui finit par monter son propre groupe, Slash’s Snakepit, avant de se retirer en 1996. Il sera suivi l’année suivante par McKagan, Rose restant dès lors le seul survivant de l’équipe initiale. Le leader des Guns N’ Rose débauchera dès lors le batteur des Vandals et Robin Finck, le guitariste des Nine Inch Nails pour lui prêter main forte.
Les nouveaux se limitent à jouer et rejouer les tubes historiques du groupe, commercialisant par la même occasion un Live Era 87-93. Parallèlement, Rose tente de produire un nouvel opus : Chinese Democracy. Tandis que McKagan, Slash et Sorum se retrouvent autour de la formation Velvet Revolver et interprètent la BO du film «XXX», leurs successeurs signent celle du Da Vinci Code et sortent un morceau inédit sur Internet en avril 2005 : «I.R.S».
En 2006, une affirmation de Slash à propos de Chinese Democracy laisse entendre que les Guns N’ Roses initiaux pourraient se reformer… Et c'est le cas en 2008, toujours autour du "projet" Chinese democracy. Après toutes ces années en production, à louer des studios d'enregistrement et subir les allers et venues des stars sur l'album, le disque met plusieurs années à voir le jour... Ce disque aurait été le plus cher de l'histoire de la musique !
Pour qu'il sorte plus vite, Guns N' Roses voient apparaître un allié de taille: Dr Pepper qui s'engage à envoyer à tous les américains du monde (sauf Slash et Buckethead) une canette si l'album Chinese Democracy sortait avant la fin 2008. Axl Rose a apprécié la marque de soutien de Dr Pepper, et suprise... l'album sort avant la fin de l'année.

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9Icônes et légendes Empty Re: Icônes et légendes Sam 24 Oct - 5:18

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The Beatles

Qui pourra jamais rivaliser avec les Beatles ? Depuis leur premier tube Love Me Do en 1962 jusqu’à leur séparation de 1970, et aujourd’hui encore, les Fab Four ont pulvérisé tous les records.
Lennon, McCartney, Harrison et Ringo Starr sont à ce jour les musiciens les plus populaires de l’histoire de la musique.
Auteurs de succès inoubliables, ils continuent, trente ans après leur séparation, de susciter la passion et des milliards de dollars de bénéfices. Une légende que rien n’arrêtera.

Liverpool
L’histoire des Beatles commence à Liverpool. Nous sommes en 1957 et le jeune John Winston Lennon, né le 9 octobre 1940, ignore qu’en fondant son groupe The Quarry Men, il entrera dans la légende. En s’associant la même année à un nouvel ami, James Paul Mc Cartney (né le 18 juin 1942), il ignore tout autant que le duo produira et cosignera les plus grands succès de l’histoire du rock.
Accompagné de George Harrison (né le 25 février 1943), les Quarry Men font leur première apparition télévisée en 1959, ce qui semble alors un petit exploit pour une bande de copains inexpérimentée. Aucun d’eux à vrai dire n’a de réelle expérience musicale.
Il faut attendre 1960 pour que le groupe, devenu Johnny and The Moondogs, puis enfin renommé The Beatles, connaisse le succès. Avec Pete Best, le premier batteur des Beatles, jeune homme beau et charismatique, au vrai look de rocker, ils deviennent des stars régionales.

Le Cavern Club
C’est étonnamment en Allemagne que les comparses vont roder leur jeu scénique dès 1961. Pendant des semaines, ils révolutionnent les Clubs d’Hambourg avant de retourner, forts de leur succès européen, en Angleterre.
Là, au désormais mythique Cavern Club de Liverpool, ils font la connaissance de leur manager et ami Brian Epstein (il décèdera en 1967). Il sera à jamais le cinquième Beatles.
Le premier évènement marquant de l’histoire du groupe se passe en août 1962, lorsque Pete Best quitte la formation au profit d’un certain Richard Starkey, dit Ringo Starr (né le 7 juillet 1940). Les Beatles apparaissent dès lors dans leur formation définitive et le quatuor est prêt pour la gloire.
Automne 1962, Love Me Do, le premier 45 tours des Beatles cartonne dans toute l’Angleterre. Le succès vient tout autant des qualités musicales du morceau que de l’image étonnante du groupe. En plein essor du rock ‘n’ roll américain (Presley, Chuck Berry, …), les Anglais abandonnent le cuir et la banane au profit d’un costume-cravate des plus « british ». Leur disque aux paroles tendres (voire naïves diront les détracteurs) contraste avec la production rock de l’époque. Ils sont, en apparence les gendres idéaux, à la mèche parfaite, propres sur eux.

Beatlemania
Le succès des Beatles est dès leur début phénoménal. Les Fab Four provoquent des émeutes. Leurs tubes s’enchaînent à une vitesse vertigineuse. Please Please Me, She Loves You, I Want To Hold Your Hand, I Saw Her Standing There, etc. sont des titres à la rythmique gagnante, aux textes sains et efficaces.
La production discographique des Beatles est très rapide. Trois albums et de nombreux 45 tours en l’espace de quelques mois font des Beatles LE groupe le plus en vue des années 1960. Et pas seulement en Angleterre puisque la Beatlemania franchit les frontières dès 1964 pour envahir la France et le reste de l’Europe. L’Olympia est bouleversé, la jeunesse séduite, la population éblouie. Lennon, Mc Cartney, Ringo Starr et Harrison, deviennent les artistes les plus populaires.
On ne compte plus, depuis les débuts fulgurants des Beatles, le nombre de tubes: Can’t Buy Me Love, Yesterday, A Hard Day’s Night, Ticket To Ride, Help, We Can Work In Out, … sont repris en choeur par le monde entier. Et l’Amérique n’a pas échappé au raz-de-marée de Liverpool. Au point que l’Angleterre décerne aux rockeurs en 1965 la médaille de membre de l’Empire Britannique, haute distinction remise par la Reine en personne. Lennon aura à cette époque le mot malheureux: « Nous sommes plus célèbres que Dieu ».

1er album concept
Lassés par les tournées et la vie de scène, ils décident de se consacrer exclusivement aux studios. 1967 voit donc sortir le premier album concept de l’histoire du rock. Sergent’s Pepper Lonely Hearts Club Band est à ce jour un des albums les plus vendus au monde.
Au-delà de ses succès (Strawberry Fields Forever, Lucy In The Sky With Diamonds, With A Little Help From My Friends…), l’opus reste une merveilleuse démonstration de maîtrise musicale et poétique. Centrés autour d’un même thème, tous les titres s’enchaînent sans temps mort et constituent une oeuvre exceptionnelle.
Les Beatles, emmenés par le tandem Lennon/Mc Cartney, sont en passe de devenir la formation musicale la plus productive et la plus créative de la décennie.
La même année 1967, Lennon et ses acolytes tournent le film Magical Mistery Tour et commercialisent l’album comprenant les chansons du film. Les Beatles n’en sont pas à leur première expérience cinématographique. En 1964 et 1965, le public les avait découverts dans A Hard Day’s Night et Help, films musicaux qui contribuèrent autant que leurs disques à la Beatlemania.

Le White Album
En 1968, les quatre Anglais poursuivent leur histoire en enregistrant un double album. Le légendaire White Album est porté par les tubes Ob-La-Di, Ob-La-Da, Back in USSR, Blackbird et Helter Skelter. Il est pour les fans un album extraordinaire et reste pour nombre d’entre eux le sommet de la carrière des Beatles.
Le déclin de l’empire Beatles se fait ressentir à cette époque. Difficile pour les quatre amis de ne pas sombrer dans la mégalomanie ou la folie. Ils n’échappent pas aux tensions naissantes. Celles entre Lennon et Mc Cartney nuisent à la cohésion du groupe.
Outre les désaccords artistiques et financiers, l’emprise de Yoko Ono sur son compagnon John pousse ce dernier vers de nouveaux chemins. Ensemble, ils enregistreront plusieurs albums (Plastic Ono Band en 1970 ou le magnifique Imagine en 1971). De leur côté, les autres membres du groupe préparent aussi une carrière solo. La plus brillante reste sans conteste celle de Paul, qui aujourd’hui encore, reste le Beatle le plus productif (longévité aidant).
De cette époque naissent également les critiques sur le comportement des Fab Four. Tous reconvertis à l’enseignement religieux du Maharishi Mahesh Yogi en Inde, ils apparaissent métamorphosés, ne cachant plus aux journalistes leur penchant pour les drogues. Une annonce somme tout peu étonnante pour des rock stars mais qui a son effet sur une partie de la population.

Let It Be…Mais cette fin de décennie n’a plus le goût de l’entrain. Le groupe, malgré une production musicale de grande qualité (dont Abbey Road en 1968) signe son arrêt de mort.
Après de longues et difficiles séances d’enregistrement de ce qui devait être leur dernier album Let It Be en 1970, Paul annonce officiellement la séparation des Beatles. Des millions de fans sont sous le choc. Les quatre Anglais laissent derrière eux huit années de folie et des centaines de tubes. L’industrie des Beatles n’en est pas perdue pour autant.
Depuis leur séparation, les ventes de leurs disques et des produits dérivés sont incalculables. De plus, les fans trouvent leur bonheur dans les carrières solo de chacun des Beatles. Si Ringo Starr se fait plutôt discret, et se lance dans le cinéma, les autres musiciens réussissent le pari d’une nouvelle carrière.
George Harrison ne cessera d’écrire et d’enregistrer jusqu’à sa mort récente, le 29 novembre 2001.
John Lennon, de son côté, continue l’expérience musicale entamée avec sa compagne Yoko et s’engage pleinement contre la violence et la guerre. La naissance de leur fils en 1975 l’éloigne des médias. Il faut attendre 1980 pour que Lennon sorte un nouvel album Double Fantasy. Mais en plein New York, il est assassiné par un déséquilibré le 8 décembre 1980.
Quant à Paul Mc Cartney, dit Macca, il est celui que la chance et le talent ont le plus favorisé. Après la fabuleuse histoire des Wings, son groupe fondé avec Linda son épouse, il mène avec brio une extraordinaire carrière solo. A soixante ans, il est le seul véritable survivant des Beatles.

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10Icônes et légendes Empty Re: Icônes et légendes Sam 24 Oct - 5:15

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U2

A la manière des Beatles ou des Rolling Stones, les quatre Irlandais de U2 sont devenus en quelques années un des plus grands groupes de rock du monde.
Adeptes des grosses machines scéniques, réunissant des dizaines de milliers de personnes dans les stades, flirtant parfois avec la mégalomanie, mais toujours avec une forte conscience artistique, les quatre garçons de U2 n’en sont pas moins des musiciens de talents, traversant les modes et les continents sans se soucier des années ni des styles musicaux.

Un groupe soudé
U2, c’est d’abord la réunion de quatre talents, l’osmose parfaite et complémentaire entre quatre amis. Fait rare dans le milieu: rien n’a jamais altéré le ciment du groupe. Depuis ses débuts en 1978, U2 est toujours resté soudé, résistant aux tempêtes, bravant les modes et les caprices du show-business. Une résistance à faire pâlir plus d’un groupe.
U2 c’est avant tout son leader charismatique Bono, né Paul Hewson le 10 mai 1960 à Dublin. Adolescent romantique et perturbé (la mort de sa mère pose en lui les bases d’une sensibilité exacerbée), il fonde en 1976 un groupe de rock, avec ses amis de lycée Adam Clayton, Larry Mullen Junior et Dave Evans dit The Edge.
De ces années post-adolescentes naissent le surnom de Bono -du nom d’un magasin de musique que le jeune homme fréquentait assidûment- et la solide amitié qui désormais réunit les quatre compères. Ils fondent ensemble Feedback, qui devient rapidement U2, allusion à l’avion espion britannique abattu en 1972 sur le sol soviétique.
Si leur premier répertoire se compose exclusivement de reprises des Beatles, des Beach Boys ou des Rolling Stones, le groupe ne tarde pas à prendre de l’assurance et à écrire ses premiers morceaux, fortement inspirés par l’actualité et les conflits opposant leur Irlande natale au souverain britannique. Comme de nombreux jeunes gens, la musique s’impose comme l’unique moyen d’expression de leurs angoisses et de leurs révoltes.

Rapide succès
Avec une conviction hors du commun, les quatre amis se lancent dans l’aventure musicale, massacrant les accords dans un premier temps, puis prenant de l’assurance, tant dans l’instrumentation que dans le chant. La récompense de ce travail ne se fait pas attendre.
Le 17 mars 1978, U2 remporte son premier « challenge » en sortant vainqueur d’un concours musical organisé par CBS. Le gain: quelques heures de studio d’enregistrement et 500 livres sterling. Tout va alors très vite, sous la houlette de Paul Mc Guinness, leur nouvel ami et manager.
La même année 1978, U2 assure les premières parties des Stranglers et des Virgin Prunes, et enregistre ses premiers titres en studio. Le premier 45 tours du groupe, U2-3, sort à l’automne 1979, puis débouche sur une série impressionnante de concerts pour un groupe de cette envergure.
Le but avoué est évidemment de se faire connaître dans tout le Royaume-Uni. Pari réussi puisque U2 passe même à la télévision et fait parler de lui dans les journaux spécialisés européens.

Island Records
Grâce à leur deuxième 45 tours, Another Day, paru chez CBS en février 1980, les quatre garçons signent chez le prestigieux label au palmier Island Records. Le premier album sort, quant à lui, en octobre de la même année sous le nom de Boy.
La machine U2 est lancée, relayée par la presse et le public, de plus en plus nombreux aux concerts du groupe, jusqu’au Canada et aux États-Unis.
Si October, le deuxième album sorti en octobre 1981 confirme la qualité musicale du groupe, c’est surtout le troisième album War et ses singles New Year’s Day, Sunday Bloody Sunday et Two Hearts Beat As One, qui imposent définitivement U2 comme une des grandes valeurs des années 80.
Les tournées sont gigantesques et conduisent les quatre amis de l’Australie au Japon, en passant par les États-Unis et l’Europe. Parallèlement à cette carrière grandissante, le groupe met un point d’honneur à défendre les valeurs qui lui sont chères.
U2 groupe à message ? Sans aucun doute tant la qualité de leurs textes et leurs efforts de communication provoquent une communion sans précédent avec le public et les médias. Ainsi participent-ils régulièrement à des oeuvres caritatives ou de soutien (Self Aid, Amnesty International, Sarajevo, Tibet libre, Live Aid, création de Mother Records pour les jeunes talents irlandais, …).

The Joshua Tree
Cet album au titre et au design quasi-mystique marque en 1987 un tournant dans la carrière des U2. Plus acoustique (banjo, harmonica, guitares sèches, …), plus mature aussi, il prouve que les quatre Irlandais savent se ressourcer et se diversifier, sans jamais perdre en qualité.
L’album est rapidement numéro un mondial. Après quelques années de pause pendant lesquelles le groupe ne reste pas inactif pour autant, sort Achtung Baby en 1991, qui, à l’instar du précédent album, accuse un revirement musical. Résolument rock et moderne, guitares électriques et effets électroniques à l’appui, ce disque accompagne également un look « nineties », entre Wenders et Mur de Berlin (graffitis, cuirs noirs et design urbain, à la manière des Depeche Mode des années Violator).
C’est aussi l’époque à laquelle U2 se lance dans la superproduction scénique. Zoo TV est le nom de la tournée suivant la sortie d’Achtung Baby, et dont le nom préfigure le prochain album Zooropa en 1993. Sur scène, écrans géants, décorations extravagantes, mise en scène époustouflante, costumes et maquillage, le tout dans des stades pouvant accueillir des dizaines de milliers de personnes.
Quand U2 se déplace, c’est désormais dans une sorte de gigantesque communion musicale avec son public dont personne ne sort indemne ! On leur reproche parfois leur mégalomanie. Ils répondent par un talent inégalable, des albums parfaits, un investissement dans le monde de l’art, de la culture, une conscience politique et écologique effrénée. Bref, U2 devient, à la manière des Beatles dans les années 60, LE porte-parole du rock mondial.

Pop
Se jouant des modes, Pop, le cru U2 1997 est truffé d’effets électroniques et artificiels (dans un premier temps pour des raisons pratiques, le batteur Larry Mullen Jr souffrant de tendinites à répétition). Pop appartient à la veine de Zooropa mais souffre d’une instrumentation trop sophistiquée. Ironie artistique ? Second degré ? Quête de la perfection ? Tout est possible avec nos Irlandais dont l’opus provoque encore et toujours, malgré les potentielles critiques, l’approbation de tous.
Afin de faire un premier bilan de cette déjà longue carrière, le groupe sort fin 1998 sa première compilation: 1980-1990. Elle précède de peu le second volume 1990-2000, dont la sortie est prévue pour la fin de l’année 2002. Deux pavés monumentaux dans l’histoire du rock. A croire que U2 n’a écrit que des tubes: With Or Without You, Discotheque, New Year’s Day, Sunday Bloody Sunday, Where The Streets Have No Name, The Fly, Desire, One, I Will Follow, Gloria, etc.
Après vingt ans de carrière, personne ne peut nier l’influence des U2 dans le monde du rock. Chaque disque est attendu avec ferveur par des millions de fans. Célébrés par tous, du public aux journalistes, en passant par les personnalités les plus en vue (Bill Clinton, Kofi Anan, le Pape !), U2 reste une référence rarement contestée.

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DIRE STRAITS


Groupe phare des années 80, Dire Straits s’est formé à Londres en 1976 sous l’égide des frères Knopfler, Mark (guitariste et chanteur) et David. Rejoints par John Illsley (bassiste) et Pick Withers (batteur), ils commencent par louer un petit studio dans la capitale anglaise et y travaillent leurs propres compositions. Ils se font tout d’abord appeler Cafe Racers mais devant le peu d’enthousiasme que provoquent leurs prestations, ils décident de se rebaptiser Dire Straits, littéralement «la dèche».
Ils n’ont pas un sou en poche mais une farouche détermination pousse Mark Knopfler et ses camarades à poursuivre leurs efforts. Ils enregistrent ainsi la maquette d’un titre appelé à devenir culte, Sultans Of Swing. Celui-ci attire l’attention d’un manager qui leur fait immédiatement signer un contrat d’exclusivité. Quelques mois plus tard, en 1978, arrive le premier album, Dire Straits.

Communiqué
L’album ne connaît pas un succès retentissant mais les Anglais se retrouvent néanmoins à sillonner le vieux continent en ouverture de la tournée des Talking Heads !
Il faut en fait attendre l’année 1979 et l’album suivant, Communiqué, pour que Dire Straits s’installe pour de bon dans les « charts ». Trois millions d’exemplaires sont ainsi vendus. Ce disque, réalisé aux Bahamas, fait une entrée assez remarquée au Billboard américain.
C’est pendant l’enregistrement du troisième album que David Knopfler quitte le groupe. Le guitariste Hal Lindes arrive, ainsi qu’Alan Clark. Certains membres du E. Street Band (groupe de Bruce Springsteen) participent aussi à l’aventure de ce Making Movies (1981). Un opus dans lequel Mark Knopfler laisse déjà entrevoir son goût pour les musiques de films. Il s’y met d’ailleurs peu de temps après pour les besoins de l’excellent Local Hero, sa véritable première oeuvre en solo.

Love Over Gold
Mais il ne quitte pas Dire Straits pour autant puisqu’il réunit tout son monde en 1982, pour mettre en boîte Love Over Gold, peut être le chef-d’oeuvre du groupe ! L’album comporte seulement cinq titres dont la durée est de sept minutes minimum, Telegraph Road approchant le quart d’heure !
Mark Knopfler est quant à lui très actif et attiré par le blues et la country. Il enregistre ainsi avec des artistes tels que Bob Dylan ou Van Morrison.
En 1983, nouveau mouvement au sein de Dire Straits avec le départ de Pick Withers, remplacé par Terry Williams. S’ensuit un mini album, Twisting By The Pool, puis une tournée gigantesque qui passe par l’Australie et, pour la première fois, par le Japon. En juillet, des concerts à l’Hammersmith Odeon de Londres sont captés et figurent dans l’album live Alchemy, sorti en 1984.

Brothers in Arms
L’année suivante marque la naissance du CD et Dire Straits est le premier groupe rock à utiliser ce procédé. En prime, Brothers in Arms, est un triomphe mondial (près de dix millions de ventes !), notamment grâce au titre Money For Nothing, qui brocarde pourtant la chaîne musicale MTV et dénonce l’émergence du vidéoclip. Sting fait les choeurs de ce tube inoubliable. Et Dire Straits de reprendre une nouvelle fois la route pour un marathon de deux cent cinquante concerts à travers vingt-trois pays !
Le 13 juillet 1985, Dire Straits se produit lors du concert « Live Aid » de Wembley, organisé par Bob Geldof au profit des victimes de la famine en Ethiopie. Le show est retransmis sur toute la planète et on compte jusqu’à un milliard de téléspectateurs…
Mark Knopfler, fatigué par tous ces shows extravagants et par la machine infernale qu’est devenue son groupe, décide alors de couper les ponts. Il se consacre à différents projets en solo, produit Tina Turner (Private Dancer) puis monte les Notting Hillbillies à la fin des années 80. Mais l’histoire de Dire Straits ne peut s’arrêter si brutalement !

On Every Street
Dire Straits renaît en 1991 pour On Every Street qui comprend l’excellent Calling Elvis. Une nouvelle tournée (celle de trop ?) est programmée et immortalisée dans le live On The Night, enregistré à Paris Bercy et sorti en 1993. Cette fois-ci, le point final est mis et les fauchés devenus multimillionnaires se quittent pour de bon.
Mark Knopfler sort l’album solo Golden Heart en 1996, puis signe Wag The Dog, la bande originale du film Des hommes d’influence. Il plonge ensuite avec gourmandise dans le nouveau millénaire.
Désormais inscrit dans une lignée nettement plus blues et intimiste, il publie deux nouveaux opus: Sailing To Philadelphia en 2000 et The Ragpicker’s Dream en 2002. Dernier album en date, Shangri-La, en 2004. Reconversion réussie alors que son frère, David, roule aussi en solo mais avec nettement moins de réussite…

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Icônes et légendes Pinkfloydmontrainlogo2

Pink Floyd

Syd Barrett et Roger Waters se connaissent depuis l’école. Tout comme David Gilmour, ils étudient dans le même lycée de Cambridge, en Angleterre.
En 1964, Roger Waters rencontre Nick Mason et Rick Wright. Ensemble, ils forment un groupe, Sigma 6, qui change souvent de nom avant de trouver son appellation définitive en 1965, sous l’impulsion de Syd Barrett qui les rejoint. Ce sera donc Pink Floyd. C’est en fait l’association des prénoms de deux musiciens: Pinkney Anderson et Floyd Council…
Pink Floyd va très vite entrer dans l’histoire du rock mondial. Dès 1967, le premier album, The Piper At The Gates Of Dawn est un succès et son principal architecte en est Barrett.
Ce dernier frôle le génie alors qu’il est complètement assommé par la drogue, au point de ne plus être capable d’aligner deux mots d’affilée… L’année suivante, il quitte le groupe pour partir en solo puis… en psychiatrie !

Psychédélisme
Il est remplacé par David Gilmour tandis que Roger Waters s’impose comme le nouveau maître d’oeuvre du groupe. A Saucerful Of Secrets paraît en 1968. Le disque reste dans la même veine psychédélique que le précédent mais avec moins de succès.
Le groupe va alors lentement se diriger vers un rock plus « progressif », vague émergente alors en Grande-Bretagne, comme en témoignent la bande originale du film More puis Ummagumma en 1969.
Pink Floyd a trouvé son créneau et son public. Cent mille personnes les acclament à Londres, en 1970, quelques mois avant qu’ils n’aillent jouer dans le site historique de Pompéi (le DVD de ce concert est paru en 2003).

The Dark Side Of The Moon
La même année, arrive Atom Heart Mother et une pochette entrée dans la légende, comme la plupart des albums du groupe… Meddle paraît en 1971, un régal de rock progressif pour un groupe alors au sommet de sa créativité. Cet album culte contient notamment le sublime morceau Echoes, considéré par beaucoup comme le chef-d’oeuvre de Pink Floyd.
En 1973, le groupe entre définitivement dans le panthéon du rock avec The Dark Side Of The Moon. Un disque somptueux, qui constitue l’une des plus grosses ventes de tous les temps avec plus de trente millions d’exemplaires… Un album classé plus de sept ans au top 100 américain ! Comment décrocher la lune grâce notamment à une chanson justement intitulée Money !
Deux ans plus tard, c’est Wish You Were Here avec Shine On You Crazy Diamond, suivi par Animals en 1977.

The Wall
Nouveau chef-d’oeuvre en 1979 avec le double The Wall, disque conceptuel et exceptionnel, dont Alan Parker s’inspire pour le film du même nom.
Cet opus signe en fait la fin d’une époque pour Pink Floyd, les dissensions se faisant de plus en plus fortes au sein du groupe. Waters s’isole carrément des autres mais reste toutefois présent jusqu’en 1983, date de parution de The Final Cut.
Il part voler de ses propres ailes mais les ennuis ne sont pas finis puisque trois ans plus tard, il tente d’interdire à ses anciens collègues d’utiliser le nom Pink Floyd. Le tribunal lui donne tort et le groupe publie A Momentary Lapse Of Reason en 1987. Une tournée longue d’un an et riche de deux cents dates est programmée dans la foulée.

The Division Bell
Il faut ensuite patienter sept ans pour découvrir la nouvelle galette, The Division Bell, qui donne également lieu à une série de concerts gigantesques. La France est visitée avec notamment une date au Château de Versailles !
Depuis cette date, deux albums live sont venus compléter une discographie exceptionnelle. Il s’agit de Pulse et de The Wall Live, enregistré lors d’une tournée en 1980.
En 2003 sort le DVD du concert donné par Roger Waters lors de la chute du mur de Berlin en 1990. La même année, pour fêter les trente ans de The Dark Side Of The Moon, une nouvelle édition de cet album mythique voit le jour en coffret de luxe.

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13Icônes et légendes Empty Re: Icônes et légendes Ven 23 Oct - 6:43

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Aerosmith

L'enfance et les débuts :
Steven est né à New York dans une famille où la musique avait un rôle important. Grâce à son père pianiste, il prit très vite le goût de composer et jouer. Il n'eut pas une adolescence de tout repos : se battant contre ses camarades qui se moquaient de sa bouche, il se fit renvoyer de son école, puis commença à consommer des substances illicites. Ses parents le placèrent alors dans une école spéciale. Heureusement pour lui, il pouvait s'exprimer dans la musique et joua dans divers groupes, dont The Strangeurs dont il était le batteur. Le groupe devint Chain Reaction et enregistra son premier morceau alors que Steven n'avait encore que 18 ans. Chain Reaction fit même les premières parties de groupes comme les yardbirds, Byrds ou Beach Boys...C'est à cette époque que Steven rencontra Joe Perry qui jouait dans un autre groupe local : le "Jam Band". Les 2 groupes fusionnèrent pour donner Aerosmith.

Aerosmith :
Le groupe comprenait en plus de Steven et Joe, Tom Hamilton (ex Jam Band) et de nouveaux arrivés : Joey Kramer (batterie) et Ray Tabano (guitare); ce dernier étant être rapidement remplacé par Brad Whitford. C'est seulement en 1972 que Steven Victor Tallarico change son nom en Steven Tyler.
Après avoir tourné dans différents clubs pendant 2 ans, Aerosmith sort un premier album éponyme Aerosmith début 1973 puis Get Your Wings en 1974 (produit par Jack Douglas) classé pendant 86 semaines dans les charts US. Mais la célébrité viendra avec Toys in the attic en 1975 avec notamment les 2 singles "Walk This Way" et "Sweet Emotion". Aerosmith est alors un incontournable de la scène américaine rassemblant les foules lors de ses concerts. Leur musique pose les bases du heavy metal et certaines critiques les classent même dans le punk rock.
Le succès commercial est encore au rendez-vous avec Rocks (1976) et Draw The Line (1977). En 1978, faisant une courte pause, ils participent au film "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band" avant de resortir un an plus tard Night in the Ruts. Mais c'est aussi le temps des séparations avec tout d'abord Joe Perry qui va former the Joe Perry Project, puis Brad Whitford en 1980,qui forme the Whitsford-St. Holmes Band. Aerosmith avec les nouveaux membres Jimmy Crespo and Rick Dufay commence par sortir un best of fin 1980 puis Rock in a Hard Place en 1982 ; ce dernier n'est pas le succès attendu et montre le manque de créativité du groupe.
Heureusement en 1984, Perry et Whitford rejoignent Aerosmith. Le groupe fait alors une tournée pendant laquelle Steven Tyler s'effondrera sur scène. Puis c'est la sortie de Done with Mirrors montrant le renouveau du groupe. Tyler et Perry décident alors de se soigner contre leur accoutumance aux drogues et à l'alcool. En 1987, le renouveau se confirme avec Permanent Vacation, dont certaines chansons montrent la collaboration avec des auteurs de hard rock comme Holly Knight and Desmond Child. Puis le succès restera présent lors des sorties de Pump (1989) et Get a grip (1993). Ils feront même une brève apparition dans Wayne's World II avant de participer à la BO d'Armageddon (1998) pour lequel ils furent nommés aux oscars pour la meilleure chanson de film. Après la sortie de leur album en date "Just Push Play", ils firent leur entrée au Rock and roll Hall of Fame. Leur carrière est parsemée de quelques best of dont un des derniers sortis s'intitule Oh Yeah Ultimate Aerosmith Hits dans lequel, on peut retrouver nombre de tubes. 2004 : ils sortent un album de reprises de blues "Honkin' On Bobo".

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14Icônes et légendes Empty Re: Icônes et légendes Ven 23 Oct - 6:39

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AC/DC

Les débuts :
Né en Écosse, il est le cadet de la famille. Très vite, sa famille déménage en Australie alors qu'il n'a que 2 ans. Tout jeune, il veut devenir musicien. Il joue de la guitare depuis l'âge de 9 ans et quitte l'école à l'âge de 15 ans ; il devient maquettiste dans un magazine pour se payer du matériel. Avec quelques copains d'école, il forme le groupe "Tantrum" et en 1973, il devient aussi membre provisoire du groupe que vient de se former son frère Malcolm : AC/DC (Courant continu/Courant alternatif). Mais très vite il devient membre définitif grâce son riff de guitare maîtrisé et à ses prestations scéniques : habillé en collégien (sur les conseils de sa soeur) avec une manière particulière de se mouvoir en concert (emprunté à Chuck Berry et appelé "duck walk").Le groupe est alors formé de Malcolm et Angus Young, ainsi que Dave Evans (chant), Larry Van Knedt et Colin Burgess vite remplacés par Bailey et Clark.

De High Voltage à Highway To Hell:
Fin 74 et début 75, le ménage est fait : Bon Scott (au début engagé pour jouer de la batterie) remplace Evans au chant. Puis Phil Rudd (batteur) et Mark Evans (bassiste) rejoignent aussi le groupe. C'est aussi la période où sortent "High Voltage" et "TNT", leurs 2 premiers albums, compilés plus tard pour leur sortie européenne et produits comme pour ceux qui suivront par Harry Vanda et George Young (c'est vraiment une affaire de famille !). "Dirty Deeds Done Dirt Cheap" sort en 1976 et amènera le groupe en Europe. 1977 marque alors un tournant dans leur carrière avec la sortie de "Let There Be Rock" et le remplacement de Evans par Cliff Williams. Ce quatrième opus du groupe devient leur véritable premier succès mondial. Il est suivi de "Powerage", du live "If you want blood… You've got it" (qui de best of s'est transformé en disque enregistré en direct) et surtout de "Highway to Hell" qui reste l'album phare de cette formation. Malheureusement le 19 février 1980, après une soirée bien arrosée Bon Scott est retrouvé mort, étouffé par ses vomissements.

L'après Bon Scott:
Après concertation, le groupe décide de continuer et de se trouver un nouveau chanteur. Ce sera Brian Johnson (ex-chanteur de Geordie, groupe surtout connu en Angleterre) qui aura la lourde tâche de succéder à Bon: Brian a en effet des similitudes avec ce dernier. C'est alors la sortie de "Back in Black" en 1980 qui battra les records de vente. Puis de "For Those About To Rock" et de la tournée "Cannon And Bell" qui aura un franc succès.
Rudd, après une altercation avec Malcolm, se fera remplacé par Simon Wright et AC/DC sort alors "Flick of the switch" leur 10e album. À la même époque, leur maison de production sort "'74 Jailbreak", 5 titres sortis uniquement en Australie auparavant. Le groupe essaie par la suite de retrouver l'essence de leurs premiers albums en travaillant dans l'urgence et ça donnera "Fly on the Wall". Lors de leur tournée américaine de 1985, Stephen King fan du groupe leur demande de participer à la bande-son de "Maximum Overdrive", ce qui donnera l'album "Who made who".
Fin 86, les frères Young, Angus, Malcolm, mais aussi George se retirent pour travailler sur leur prochain album: "Blow up your video", une sorte de retour aux sources. S'en suit alors concert sur concert; Malcom se fera même remplacé par son neveu Stevie Young de façon provisoire pour cause de cure de désintoxication...Simon Wright part après joué dans un autre groupe et se fera remplacé par Chris Slade. Malcolm revenu c'est l'heure de "The Razor's Edge"(1990). En 1991 et 1992, avant un repos bien mérité, le groupe est sur les routes et ça permettra un peu plus tard la sortie du AC/DC Live existant en 1 ou 2cd. En 1993, ils reviennent tout d'abord avec le single Big Gun (BO de The last action hero) et en 1995 avec "Ballbreaker" avant de sortir "Bonfire", coffret en hommage à Bon Scott. Entre-temps en 1994 Chris Slade s'est fait éjecté pour que Phil Rudd revienne après 12 ans d'absence. "Stiff Upper Lip" (2000) reste le dernier album sorti d'un des plus grands groupes de rock...

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15Icônes et légendes Empty Re: Icônes et légendes Jeu 22 Oct - 12:08

Anouar

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Metallica

En 1980, Lars Ulrich (batteur), lance une annonce pour chercher un guitariste. Un certain James Hetfield y répond. Les deux jeunes hommes âgés alors seulement de 16 et 17ans se rencontrent et jouent ensemble quelques temps puis se séparent. En été 1981, Lars recontacte James et un de ses amis, Lyod Grant pour former un groupe et participer à une compilation.

Le premier concert de Metallica date de 1982. Le groupe envisage alors d'enregistrer une démo pour pouvoir participer à plus de concerts. Pour cette démo, James et Lars s'entourent de Dave Mustaine (soliste) et de Ron McGovney (bassiste).

Le groupe cherche un chanteur, mais, n'en trouvant pas, c'est James qui s'y colle provisoirement, le temps d'en chercher un autre; finalement il restera à ce poste durant toute la vie du groupe. Une connaissance du groupe les informe de l'existence d'un talentueux bassiste du nom de Cliff Burton jouant à Trauma. Lars et James sont impressionnés par le talent de Cliff et réussissent à le faire intégrer au combo. Le groupe s'installe alors à San Francisco. Lors d'un concert à New York, Dave Mustaine se fait virer du groupe pour cause d'alcoolisme, c'est alors Kirk Hammet d'Exodus qui le remplace.

En mai 1983, le groupe bénéficie enfin d'une structure solide, il entre en studio afin d'enregistrer son premier véritable album : Kill Em All ! Metallica joue du thrash, un son très rapide et très agressif. Un an plus tard le groupe revient avec Ride The Lightening, un album culte, un chef d'oeuvre thrash, beaucoup de morceaux cultes du groupe y figurent (Creeping death, for Whom the bell tolls, fade to black).
En 1986, c'est l'Album de Metallica qui sort, celui considéré comme étant le meilleur par les fans, Master Of Puppets un album culte qui mérite sa place dans toutes les discographies, tout le génie des four " horsemen " est présent; s'en suivra alors une tournée avec Ozzy Osbourne

L'histoire du groupe est touchée par une tragédie. Le 27 septembre 1986 au matin, le groupe est en tournée dans le nord de l'Europe, leur bus les amène de Stockholm à Copenhague. Le conducteur perd alors soudainement le contrôle du véhicule à cause d'une plaque de verglas et le mastodonte se retrouve couché sur le côté. Tout le monde sort du véhicule sauf Cliff Burton qui perd la vie à l'âge de 24 ans, un grand nom de la musique s'éteint. Complètement assommés, les membres du groupe arrêtent la tournée et rentrent à la maison. Cependant, ils décident de continuer l'aventure en l'honneur de Cliff. Ils se mettent à la recherche d'un nouveau bassiste et choisissent finalement Jason Newsted.
En 1987, Metallica sort un mini album de reprises nommé "Garage days re-revisted" pour faire connaître Jason aux fans. La même année, sort une vidéo "Cliff em all" en hommage à Cliff.

En 1988 Metallica sort un nouvel album " And Justice For All". Quelque mois plus tard, ils sortent un clip, une décision pour le moins bizarre vu que le groupe s'était juré de ne jamais en faire; deviendrait-il commercial ? Pas totalement. En 1989, Metallica est nominé aux Grammy Awards, ils ne gagnent pas mais n'en sont pas affectés pour autant.

En 1990 Metallica remporte le titre de meilleure prestation métal pour "One". En 1991 le combo se lie avec le producteur Bob Rock et sort l'album "Metallica" surnommé le Black Album par les fans. C'est cet album qui les a vraiment fait connaître à un public plus large. Adoré par les uns, moins aimé par les anciens fans, cet album marque un tournant pour le groupe. Ils partent alors en tournée et jouent à Moscou avec AC/DC et Pantera devant une foule de 500 000 spectateurs. La tournée de 1992 est marquée par un incident malheureux : le 8 août, James est brûlé par des éléments pyrotechniques pendant un spectacle au Stade Olympique de Montréal. Gun's And Roses monte ensuite sur scène et Axl quitte après quelques chansons. Les fans sont excédés et une émeute mémorable s'en suit.
Metallica fait alors une pause et retourne en studio en 1995 pour enregistrer "Load" qui sortira en avril 1996. La popularité du groupe est grande mais les premiers fans considèrent cet album comme une trahison et ils le rejetent en masse. Peu de temps après, Metallica lance "Reload" dans la continuité de "Load". En 1998, ils repartent en studio pour enregistrer "Garage Inc", un album de reprises.
La même année, Metallica lance plusieurs poursuites judiciaires : La première vise Amazon.com qui propose à sa clientèle internaute un album non autorisé. Vient ensuite Victoria's Secret qui fabrique un baume à lèvre utilisant le nom du groupe. En avril 1999, Metallica innove et se produit avec l'Orchestre symphonique de San Francisco. Le groupe sortira même un live de ces deux concerts, un mélange de classique et de métal intitulé S & M. La même année le groupe se produit au festival de Woodstock comme en 1994.

Coup de théâtre en 2001, après 14 années de bons et loyaux service, Jason Newsted quitte le groupe afin de se consacrer a sa famille et à un projet personnel.
Metallica sort un nouvel album "St Anger" sur lequel Bob Rock joue la basse. Cet album est adoré par le jeune public et les fans de neo mais ne réconcili pas le groupe avec ses anciens fans,le style change : un son plus lourd sans solos, un son de caisse claire bizarre. Un nouveau bassiste les rejoint par la suite : il s'agit de Robert Trujillo ancien d'Ozzy Osbourne.
En 2005 sort un double DVD Metallica "Some kind of monster".
En 2008 sort un nouvel album "Death Magnetic"

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16Icônes et légendes Empty Re: Icônes et légendes Jeu 22 Oct - 12:02

Anouar

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Nirvana

La rencontre:
Citoyen d'Aderbeen, Kurt Cobain et Krist Novoselic se rencontre pour la première fois en 1983 par l'intermédiaire du frère de Krist, Robert. Krist jouait un morceau de punk rock à l'étage. Et ce fût par la suite, le début d'une longue amitié.

Nirvana, l'histoire X:
Mais ce fût en 1985, après avoir tenté d'intégrer le groupe des Melvins sans succès, qu'il décida de monter un groupe. Et fit écouter à Krist une démo qu'il avait enregistrée avec des amis (notamment Dale Crover, batteur des Melvins). Krist accepta et devint bassiste de ce groupe où il manquait encore un batteur, plusieurs se succéderont aux postes.
En 1987, le groupe se retrouve à Olympia après un départ de Krist vers l'Arizona. Le groupe enrôle Aaron Buckhard à la batterie et enregistre dans l'université une démo 9 titres.
Changement de batteur et c'est finalement Chad Channing qui prendra la place. Fin 88, le groupe enregistre 10 morceaux pour Sub Pop. "Floyd The Barber" diffusé dans les radios universitaires et très bien accueilli, le groupe signe un contrat chez Sub Pop et enregistre 4 autres morceaux.
Bleach sort en juin 1989, et le groupe enchaîne les petites tournées aux USA et en Europe. Le groupe enregistre encore quelques titres en 1990 et à la fin de l'année Dave Grohl auditionne pour le poste de batteur, il sera pris, il ne quittera plus la place. Le groupe signe dans une major Geffen en 1991.
Et le groupe prépare son 2ième album, intitulé Nevermind. Il va propulser en cette fin d'année le groupe dans le top des hits mondiaux grâce au tube "Smells Like Teen Spirit".
Ce succès va engendrer la vague "Grunge" proprement dite, le grunge sera la mode et Nirvana et les autres groupes de la région de Seattle vont être pris dans cet effet populaire difficile à gérer.
Sous la pression le groupe pour faire patienter les fans sortira "Incesticide" un album compilation de démos période "Bleach". Et le troisième album "In Utero" sort en septembre 1993, l'album se vend moins que le précédent mais reste pour les fans pur et dur, le meilleur du groupe.
Le groupe est invité par MTV à enregistrer une session Unplugged (nouveau à l'époque) en décembre. En début 94 le groupe annule une série de concert en Europe, pour cause de grande fatigue de la part du chanteur Kurt Cobain.
Mais le 8 avril, il sera retrouvé mort dans sa propriété, on concluera à un suicide. Cela fera beaucoup de dégâts chez les fans du groupe qui n'arriveront pas en s'en remettre.

L'album de la session "MTV Unplugged In New York" sortira en novembre 94 et plus tard un Live "From The Muddy Banks of The Wishkah" verra le jour en 1996.
On n'entendra plus parler du groupe jusqu'en 2002, date à laquelle la veuve de Kurt Cobain sort le best of "Nirvana" avec un titre inédit "You Know You're Right". Et finalement un Box Set "With The Lights Out" rempli de démos et d'inédits.

L'après Nirvana:
Krist Novoselic se retira du monde de la musique et se lança plutôt dans la politique. Dave Grohl, lui, monta son groupe "Foo Fighters" qui connaît lui aussi un succès mondial mérité, à noter qu'il est guitariste chanteur dans ce groupe mais qu'il participe souvent sur certains albums d'autres groupes à la batterie (Nine Inch Nails, Garbage, Queens Of The Stone Age, etc...)

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17Icônes et légendes Empty Re: Icônes et légendes Jeu 22 Oct - 11:59

Anouar

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Icônes et légendes Ledzeppelinh


Led Zeppelin

Les New Yardbirds:
Les Yardbirds fut entre 1963 et 68 un des groupes phares de rythm&blues anglais avec notamment comme lead guitares Clapton puis Jeff Beck et enfin Jimmy Page. Mais en 1968, il ne reste plus que Jimmy Page qui va alors s'entourer de nouveaux musiciens pour former dans un premier temps les New Yardbirds. Le groupe est alors formé de Page, John Paul Jones (bassiste et claviériste), Robert Plant (chanteur et harmoniciste) et John Bonham (batteur).

Led Zeppelin:
Ils jouent de la musique heavy que Keith Moon qualifie de tellement lourde que le groupe allait s'écraser comme un zeppelin en plomb. Le groupe devient alors Led Zeppelin. Le producteur est resté Peter Grant depuis l'époque Yardbirds. Le succès n'est pas immédiat lors des premières tournées. Ils enregistrent leur premier album « Led Zeppelin I » en 1968 qui sortira par la suite en 1969. Malgré les critiques sévères de la presse, l'album est un succès. Peu de temps après, ils enchaînent sur « Led Zeppelin II », « Led Zeppelin III » et l'extraordinaire « Led Zeppelin IV », grandement ovationné grâce notamment à « Stairway to heaven ». Le groupe commece à tomber dans les excès (drogue, chambres d'hôtel dévastés), Page sombre, entre autre, dans le satanisme. C'est alors que sort Houses of the Holy (1972) mais qui est assez inégal dans son ensemble. Après avoir fondé son propre label en 1974 (Swansong), Led zeppelin sort Physical Graffiti l'année suivante; mais la tournée qui devait en découler sera annulée à la suite d’un accident de voiture de leur chanteur. Le groupe en profite alors pour sortir un double live de 1973 "The Song Remains The Same". Le groupe est sur le déclin et ce malgré la sortie de "Presence" (1976) puis de "In Through The Out Door" (1979). Les rumeurs de séparation vont bon train d'autant que le mauvais sort commence à s'acharner: d'abord le fils de Robert Plant qui décède avant la sortie du dernier album, puis c'est au tour de John Bonham à la suite d'une trop grosse consommation d'alcool. Après un ultime album "Coda", le groupe s'arrête officiellement en 1981.

L'après Led Zep:
Les uns et les autres vont alors s'occuper à des projets plus personnels et finalement Page et Plant vont se retrouver autour de No Quarter en 1994; album de reprises de Led Zep revisitées. Ils feront même quelques concerts dont Jeff Buckley assurera la première partie. Comme pour de nombreux groupes, on trouve beaucoup de compilations et même de live dont le "How the west was won" sorti récemment et qui nous montre toutes les qualités de ce groupe.

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18Icônes et légendes Empty Icônes et légendes Jeu 22 Oct - 11:51

Anouar

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Icônes et légendes Thedoorslogo

The Doors

Les débuts:
C'est à UCLA à Los Angeles que les 2 principaux membres du futur groupe Jim Morrison et Ray Manzarek, pianiste aguerri vont se rencontrer. A Venice Beach, Morrison lui parle des chansons qui se jouent dans sa tête, et lui récite "Moonlight Drive". Ray tombe sous le charme du poète et l'intègre à son groupe de blues "Rick and the Ravens". En 1965 le groupe va sortir un 6 titres contenant "Break on trough", "Moonlight Drive" et "Summers Almost Gone". Mais les membres du groupe de Ray ne supportent plus Jim et quittent les 2 hommes.

The Doors:
La formation des Doors naîtra alors après les arrivées de John Densmore (batterie) et Robbie Krieger (guitare). Morrison a choisi le nom en s'inspirant du poète Aldous Huxley, "Les Portes de la perception" (le titre venant d’un poème de William Blake). Les sons de basse sont assurés par Manzarek sur un deuxième clavier. Après avoir joué dans des clubs, ils finissent par signer chez "Elektra Records" et sortent ,en 1967, leur premier album "The Doors" contenant notamment "Light My Fire" qui devient quelques mois plus tard premier des charts américains. Puis suivra la même année l'album "Strange Days". Les "Doors" sont reconnus dans le monde et Jim affirme son image d'idole du rock: il devient le "Lezard King". Mais c'est sur scène qu'il enflamme les foules, souvent sous amphétamines, il devient provocateur et insultant. Fin 67, il est la première star à se faire arrêter sur scène pour attentat à la pudeur et trouble de l'ordre public.. En 1968, sort leur troisième album "Waiting for the sun" en pleine guerre du Vietnam, avec des textes politiquement engagés et affirmant leur position contre le combat. Lors d'un concert à Miami Jim fait scandale en montrant ses parties intimes et se fera coller un procès pour attentat à la pudeur. C'est aussi le moment où sort le 4ème opus du groupe : "The soft parade". Jim est par la suite métamorphosé : il apparaît grossi, barbu et redevient en toute humilité James Daniel Morrison, poète. En 1970 sortent "Morrison Hotel" et "Absolutely Live" et le groupe enregistre un peu plus tard "L.A. Woman " (1971) mais Morrison ne songe plus qu'à écrire de la poésie et s'exile sur Paris. Il avait déjà sorti auparavant 2 recueils mais qui avaient été vivement critiqués. On le retrouvera mort dans sa baignoire le 3 juillet 1971 (d'une crise cardiaque?). Les Doors continueront sous forme de trio en sortant 2 albums "Other Voices" puis "Full Circle", en 1972; mais finalement iront chacun de leur côté.. outre les best of (comme Bright Midnight sorti récemment), en 1978 un poème que Morrison avait enregistré est mis en musique par les 3 Doors sous le nom de "An American Prayer".

D21C puis les Riders on the Storm:
Puis contre toute attente, les Doors se reforment en 2002 sous le nom de "The Doors of the 21st Century" (D21C)!! Le plus dur est de trouver un nouveau chanteur, plusieurs noms sont alors donnés dont Scott Weiland (Stone Temple Pilots) et Ian Astbury (The Cult). Ce sera finalement Ian Astbury qui correspond le mieux..John Desmore ne peut, pour raison de santé garder sa place au sein du groupe et il sera remplacé par Steward Copeland (ex police). Le groupe devait même donné quelques concerts en décembre mais le batteur se casse le bras..Après un peu de rééducation, il reprend sa place mais il est assez vite remplacé par Ty Dennis. Les D21C vont même s'entourer d'un bassiste (Angelo Barbera) et commencer une grosse tournée. Après un début un peu chaotique (en plus des blessures, il y eut aussi les plaintes de Densmore et de la famille de Jim, mais finalement la justice donnera raison au groupe), les concerts s'enchaînent: les USA, le Japon et l'Europe....La bataille juridique qui a fait rage entre la veuve de Jim, John Desmore et les nouveaux Doors oblige le groupe à changer de nom. Ils s'appelleront désormais les Riders on the Storm, composé de Ray, Robby, Ina, Ty Dennis et Phil Chen à la basse; et l'histoire ne s'arrête sûrement pas là : il y a dans l'air la construction d'un nouvel album !

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