Un soir, à la maison de thé, des anciens combattants, vantards et braillards, se racontent leurs campagnes.
Avisant le Hodja qui semble les regarder dans son coin avec ironie, l'un d'eux le prend à partie :
- Ô Nasr Eddin, gros impotent ! Raconte-nous donc aussi tes exploits. L'assemblée part d'un grand éclat de rire.
- Par Allah le Véridique ! répond Nasr Eddin, écoutez bien ce haut fait : un jour, sur le champ de bataille, je me jette sur un Tartare et d'un seul coup de sabre je lui tranche les deux jambes.
- Mais si tu es si fort, lui rétorque le fier-à-bras, ce ne sont pas les jambes qu'il fallait lui trancher, mais la tête.
- Impossible. Quelqu'un l'avait déjà fait avant moi.
Avisant le Hodja qui semble les regarder dans son coin avec ironie, l'un d'eux le prend à partie :
- Ô Nasr Eddin, gros impotent ! Raconte-nous donc aussi tes exploits. L'assemblée part d'un grand éclat de rire.
- Par Allah le Véridique ! répond Nasr Eddin, écoutez bien ce haut fait : un jour, sur le champ de bataille, je me jette sur un Tartare et d'un seul coup de sabre je lui tranche les deux jambes.
- Mais si tu es si fort, lui rétorque le fier-à-bras, ce ne sont pas les jambes qu'il fallait lui trancher, mais la tête.
- Impossible. Quelqu'un l'avait déjà fait avant moi.